Un Nothomb, c’est un livre que j’emprunte ou que j’achète les yeux fermés. Ça promet une ou plusieurs heures d’immersion totale dans un univers. Et quand Amélie raconte sa propre vie, c’en est encore plus passionnant.
Résumé:
Stupeur et tremblements pourrait donner l’impression qu’au Japon, à l’âge adulte, j’ai seulement été la plus désastreuse des employés.
Ni d’Eve ni d’Adam révélera qu’à la même époque et dans le même lieu, j’ai aussi été la fiancée d’un Tokyoïte très singulier.
Mon avis:
Voilà encore un chouette Nothomb. J’ai plus eu l’impression d’écouter une de mes copines raconter ses anecdotes plutôt que de lire un livre. Amélie Nothomb est très drôle dans ce bouquin. C’est vraiment intéressant de découvrir une autre vision des Japonais que celle qu’elle avait donné dans Stupeur et tremblements. Rinri, son fiancé, par exemple est adorable même s’il a un vrai caractère oriental. Je m’explique: il parle et agit comme un Japonais: grimper le Mont Fuji, laisser Amélie faire la conversation à ses amis pendant que lui cuisine, etc…
A peine ouvert, on sait déjà que le roman a été écrit par Amélie Nothomb. Il a sa touche, son humour, son langage. Toutes ces petites choses croustillantes qui rendent ma lecture agréable. C’est certainement le meilleur Nothomb des dernières années.
Je finirai en disant simplement, comme Rinri, « Sacré Amélie ! »
Auteur: Amélie Nothomb
Titre: Ni d’Eve ni d’Adam
Genre: Contemporain, anecdote
Édition: Albin Michel
Pages: 245
Extrait:
Amy crut opportun de nous expliquer combien elle souffrait de son exil. Ce qui lui manquait le plus, le peanut butter, dit-elle sans rire. Chacune de ses phrases commençait par ‘In Portland. Les trois garçons l’écoutaient poliment, alors qu’à l’évidence, ils ignoraient sur quelle côte américaine se trouvait ce bled et s’en fichaient. Quant à moi, je haïssais l’antiaméricanisme primaire, puis songeai que m’interdire de détester cette fille pour ce motif constituerait une forme immonde d’antiaméricanisme primaire : je me laissai donc aller à une exécration naturelle.
Tout à fait d’accord : « Sacré Amélie ! » !!
J’ai adoré ce livre. J’ai beaucoup ri^^ Amélie est également très touchante. Un très bon Nothomb en effet.
(nan nan je ne saute pas sur tes articles, faut pas croire cela )
Toujours prête Pauline ^^. Moi aussi j’ai beaucoup ri. Et pareil avec ma dernière lecture (Ibbotson). Je me marre bien ces derniers temps :).
J’avais adoré lire ce roman d’Amélie Nothomb, comme toutes ses autobiographies en fait ! 🙂
J’adore son humour, sa façon de raconter, un vrai plaisir ! ^^
C’est vrai que c’est un peu comme une copine parfoi ! 🙂
Une copine un peu loufoque ^^.
oui mais non. j’aime pas trop ce que j’a pu lire précédemment d’elle, alors j’ai aps envie de retenter l’expérience 🙂
C’est ton droit Anneso :D.
Ah contente qu’il t’est plu. Je l’ai aussi bien aimé celui-là :-)!
Un des meilleurs je crois :).
J’ai beaucoup aimé la manière dont Amélie Nothomb nous montre son amour pour le Japon dans ce roman.
Oui c’est vraiment très beau. Parfois, j’ai eu l’impression qu’elle aimait plus le Japon que Rinri.
Moi aussi j’aime beaucoup les romans autobiographiques d’Amelie Nothomb et j’ai adore Ni d’Eve ni d’Adam ! Un de mes coups de coeur 2009 !
Pareil ^^. Je pense que je vais lire le reste de l’oeuvre d’Amélie cette année. Il ne m’en reste plus beaucoup…
Pauline et toi êtes vraiment enthousiastes, ce serait presque contagieux!:) Je dis presque car j’ai pris quelques distances avec Nothomb depuis quelques années mais bon, vous allez peut-être finir par m’avoir…
Le choix final, c’est toi qui le fais ;).
j’ai beaucoup de mal avec les nouveaux Nothomb, ceux qu’elle enchaîne depuis quelques années sans vraiment se soucier de ce qu’il y a dedans.
Je préfère de loin Hygiène de l’assassin et Stupeurs et tremblements !
Je n’ai pas trop aimé Journal d’hirondelle non plus mais je trouve que celui-ci relève un peu le niveau :).
[…] toujours aimé ces récits qui se déroulaient au Japon que ce soit La Nostalgie heureuse, Ni d’Eve ni d’Adam, Métaphysique des tubes ou évidemment le très connu Stupeur et tremblements. On a affaire ici à […]