Mon avis:
Amélie nous plonge dans son enfance de 0 à 3 ans et c’est très plaisant. Quel plaisir de découvrir ce qui se cache dans la tête des enfants de cet âge ! On découvre aussi le Japon autrement que dans « Stupeur et tremblements ». Amélie arrive avec ce livre à nous expliquer pourquoi le Japon l’a tant séduite. Ce fut un charmant voyage au pays de madame Nothomb.
Et ça commence ainsi :
« Au commencement il n’y avait rien. Et ce rien n’était ni vide ni vague : il n’appelait rien d’autre que lui-même. Et Dieu vit que ela était bon. Pour rien au monde il n’eût créé quoi que ce fût. Le rien faisait mieux que lui convenir : il le comblait.
Dieu avait les yeux perpétuellement ouverts et fixxes. S’ils avaient été fermés, cela n’eût rien changé. Il n’y avait rien à voir et Dieu ne regardait rien. Il était plein et dense comme un oeuf dur, dont il avait aussi la rondeur et l’immobilité.
Dieu était l’absolue satisfaction. Il ne voulait rien, n’attendait rien, ne percevait rien, ne refusait rien et ne s’intéressait à rien. La vie était à ce point plénitude qu’elle n’était pas vie. Dieu ne vivait pas, il existait. »
Auteur: Amélie Nothomb
Titre: Métaphysique des tubes
Edition: Le livre de poche
Genre: roman autobiographique
Pages: 157
[…] hideux mais doué d’une grande intelligence. Ce début m’a fortement fait penser à Métaphysique des tubes, un peu trop d’ailleurs, je craignais presque le copier-collé. Mais finalement, on […]
[…] Mme Nothomb. On reprend l’histoire d’Amélie là où elle l’avait arrêté dans Métaphysique des tubes: son enfance et son adolescence. Plusieurs thèmes seront abordés ici : la faim, l’anorexie, […]