4ème de couverture
Carvin est ouvrier mécanicien dans une usine du Nord. Sa femme, Chantal, qui ne supporte plus la dureté de leur vie, le quitte en emmenant leur fille. Anath, elle, est DRH dans l’entreprise où travaille Carvin. Elle est mariée à un universitaire qui, peu à peu, se détache d’elle. Rien ne semble devoir rapprocher ces deux êtres. Pourtant, quand l’usine ferme brutalement ses portes, sur décision des actionnaires américains, supprimant ainsi près de 400 emplois, ils se découvrent au cœur de la tempête. Occupation des locaux par les ouvriers, incendie du stock et du matériel : la révolte gronde, gagnant d’autres sites. L’un et l’autre n’ont plus rien à perdre, mais une vie à gagner…
Mon avis sur Rouge dans la brume
Cela fait au moins 8 ans que Rouge dans la brume était dans ma PAL. Ce thème de la vie ouvrière m’intéresse beaucoup vu que c’est l’histoire de mes proches et de ma famille mais j’avais une certaine crainte de découvrir ce récit. Peur qu’il soit trop sombre ou qu’il fasse retentir trop de souvenirs douloureux étant fille d’ouvriers syndicalistes ayant subi des faillites d’usines.
Finalement, que nenni mais j’aurais préféré…. Je ne m’attendais à un tel portrait de la classe ouvrière. Cela m’a semblé bête, cliché et j’avoue que j’ai même failli refermer le livre quand à un moment, une femme se demande si son mari n’est pas fertile à cause de la petite taille de son pénis. Les traits sont trop gros. Les syndicalistes ne semblent être mus que par leur rage (qu’on peut comprendre dans cette situation certes).
Les personnages n’ont décidément aucun charisme, et paraîssent totalement faux. C’est tout bonnement impossible pour moi de m’attacher à eux tellement ils semblent des stéréotypes ambulants.
Mais ce qui m’a le plus gonflé dans ce roman sont les relations extraconjugales. C’est bien simple, le roman est parsemé de dizaines de scènes d’adultère. Cela pollue totalement le roman. C’est vraiment à se demander si l’écrivain n’a pas de compte à rendre à quelqu’un ou si au contraire, c’est son fantasme personnel que 95 % de la population soit infidèle en même temps.
J’ai vraiment trouvé Rouge dans la brume sans intérêt de bout en bout. Les 624 pages m’ont paru fort longues…
A recommander
Aux gens qui veulent lire des scènes d’adultère peut-être et encore, je ne leur conseillerai pas forcément vu le charisme d’huître des personnages.
- Auteur : Gérard Mordillat
- Titre : Rouge dans la brume
- Edition : Le livre de poche
- Genre : Contemporain
- Pages : 624
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Fermeture éclair de Carl Aderhold commence de la même manière et j’avais aussi très peu apprécié cette lecture.
Dommage ce manque de nuances et ces scènes d’adultère répétées, la thématique de la ouvrière aurait pu être intéressante si finement traitée. En tout cas, félicitations d’avoir tenu jusqu’au bout.
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Je me demande encore pourquoi m’être accrochée :))