- Autrice : Amélie Nothomb
- Edition : Albin Michel
- Genre : Autobiographie
- Pages : 158
- D’autres avis : Miss Molko, Mathilde Bouquine, Le Parfum des mots
Ce que j’ai pensé de L’impossible de retour
J’avais envie d’introduire ma chronique en disant que le nouveau Nothomb, c’est comme le beaujolais mais j’ai déjà fait cette référence en 2015 avec Le Crime du conte Neville.
Dans L’impossible retour, Amélie Nothomb retourne au Japon avec une amie. Empreinte de nostalgie (celle de son enfance dans le Kansai et celle de son début de vie pro à Tokyo), elle redécouvre ce pays avec une amie en mai 2023.
J’ai toujours aimé ces récits qui se déroulaient au Japon que ce soit La Nostalgie heureuse, Ni d’Eve ni d’Adam, Métaphysique des tubes ou évidemment le très connu Stupeur et tremblements. On a affaire ici à une Amélie Nothomb qui revient juste pour un voyage au Japon.
Elle sait toujours aussi bien dépeindre le Japon même si je trouve qu’on sent beaucoup de névrose dans son texte et que cela était un point agaçant. Bref, ça se lit tout seul et c’est poétique à certains moments mais est-ce que c’est inoubliable ? Loin de là et c’est pour ça que je rédige ma note quelques jours après la lecture car je sais pertinemment qu’il ne va pas m’en rester grand chose.
Et puis est-ce le fait que maintenant, j’ai été moi-même au Japon ou que je connais mieux le pays mais je vois plus de défaut dans le texte et le dépaysement fut moins important.
J’ai hâte de le lire même si je sais que je ne me souviendrai pas longtemps de l’intrigue, savourant toujours les livres de l’autrice mais les oubliant rapidement.
Oui, il ne fait pas partie des inoubliables malheureusement.