Lorsque Benoît revient chez ses parents pour une réunion de famille après 3 ans d’absence, il ne devait pas penser que le repas allait si mal tourner. Les majorettes, elles, savent, parler d’amour est un roman qui nous plonge dans la famille Bonvin dans laquelle cachotteries et secrets sont légions.
L’auteur met pas mal de temps à planter le décor de son histoire, un peu trop pour moi d’ailleurs. Mais une fois que chaque personnage ait été détaillé, c’est avec plaisir que j’ai découvert cette histoire. On se régale en découvrant les non-dits et les insinuations de chaque membre et on trépigne d’impatience d’arriver au moment où cette famille qui veut paraître parfaite va voler un éclat.
Le style est un peu déconcertant vu qu’on passe des pensées d’un personnage à un autre sans transition. Néanmoins, cela ne m’a pas plus gênée que ça car on devine rapidement de qui on parle. Et je pense que c’est une très bonne manière de découvrir le caractère et les mystères de chaque protagoniste.
En conclusion, malgré un début un peu longuet à mon goût, Les majorettes, elles savent parler d’amour est une fascinante histoire familiale dans laquelle on n’aimerait pas être impliqué.
Ça commence ainsi :
Des pas résonnaient dans la nuit, et on n’aurait su dire si c’étaient ceux d’un homme ou d’une vache. Comment savoir ? La journée, c’est facile, les voitures vrombissent, pétaradent et klaxonnent du matin au soir, aussi tous les autres bruits – les bruits sournois -, on ne les entend pas, ils restent dans l’ombre. Mais la nuit, c’est une autre affaire…
Auteur : François Szabowski
Titre : Les majorettes, elles, savent parler d’amour
Edition : Aux forges de Vulcain
Genre : Contemporain
Pages : 267
Je ne connaissais pas mais le titre et ton avis me donnent envie de le lire 🙂
Cool 🙂 !
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