Après nous avoir raconté son enfance dans L’exil est mon pays et son adolescence dans Fille de rouge, Gus nous parle de la perte de sa mère. Un moment qu’elle redoute plus que tout.
Je ne sais toujours pas où la part autobiographique de cette oeuvre s’arrête et où le roman commence vraiment. Isabelle Alonso nous raconte tellement bien cette histoire qu’on a vraiment l’impression de la suivre dans sa vie réelle. Je ne sais pas quelle est la partie romancée.
Ce roman est plus touchant encore que ses prédécesseurs. Alors qu’avant, on s’attachait à découvrir l’espiègle petite Gus, ici, le sujet est plus grave. Gus est devenue une femme et elle a peur de perdre son étoile : sa maman. Cette mère qui nous avait tant paru forte durant le deux premiers tomes perd ici de sa splendeur. Elle vieillit et son corps s’épuise rapidement. Heureusement, Gus peut compter sur sa fratrie (1 soeur et 2 frères) pour se soutenir et s’entraider dans cette épreuve. Ce roman a encore réveillé ma douleur d’être une enfant unique. Mais finalement, un personnage reste beaucoup trop dans l’ombre pour moi : le padre. J’aurais aimé être dans sa tête pour savoir ce qu’il pense de tout cela.
Isabelle Alonso ne nous offre donc pas une histoire à suspense mais plutôt un roman intimiste. On sait d’avance, comment l’intrigue va se clôturer mais ce que l’on recherche avant tout, c’est de voir comment les personnages vont réagir à cet événement.
Le roman n’est pourtant pas dénué d’humour et de bonne humeur. La fin en est d’ailleurs un très bel exemple.
Du même auteur :
Lu dans le cadre du challenge :
Bilan 6/26
Auteur : Isabelle Alonso
Titre : Maman
Edition : Pocket
Genre : Contemporain
Pages : 254
D’autres avis : Joyeux-Drille
J’aimerais beaucoup découvrir cet auteur! Merci pour ce billet^^
Je note, ta chronique me plait beaucoup 🙂