J’ai acheté ce livre en occasion sans trop y penser. Et je l’ai pioché dans ma PAL sans savoir vraiment ce que je cherchais. Bref, est-ce ce manque d’envie qui a conduit à l’abandon de cette lecture ? Peut-être bien mais je pense qu’il y avait autre chose…
L’élégance du hérisson est un roman qui a eu pas mal de succès à sa sortie. Un film en a même été tiré avec Josiane Balasko dans un des rôles principaux. Dans ce récit, nous suivons parallèlement, René, une concierge de 54 ans plus cultivée qu’elle n’y paraît mais qui fait semblant d’être une simplette qui passe son temps à regarder des programmes abrutissants à la télévision et de Paloma, une préado de 12 ans qui vit dans le même immeuble et qui décidé de se suicider à la fin de l’année scolaire.
Comme vous pouvez le voir, les personnages sont plutôt intrigants. Alors pourquoi cela n’a pas fonctionné avec moi ? Il faut savoir que ces deux narratrices sont très hautaines et parlent toujours des autres avec une suffisance qui m’a beaucoup énervée. Pourtant, elles donnent envie de se cultiver, de lire des ouvrages plus complexes que ce dont on a l’habitude et de s’ouvrir l’esprit. Et c’est là tout le problème… J’ai toujours cru que la connaissance amenait à s’ouvrir l’esprit et à davantage de tolérance. Ces personnages froids et arrogants m’ont prouvé le contraire. On peut être assoiffé de connaissance mais ne pas vouloir partager celle-ci et mépriser les autres.
Le roman est écrit sous la forme de lettre ou de confession. Pourtant, vu le caractère des personnages, je n’ai pas su m’attacher à eux.
Bref, j’ai abandonné ce livre après une centaine de pages à défaut de le jeter par la fenêtre. Et je ne pense pas lui laisser de seconde chance…
Ah enfin, quelqu’un qui n’a pas aimé ce livre ! 🙂 Je l’avais lu jusqu’au bout mais l’arrogance et la condescendance de Renée (et le style qui est dans la même veine) avait fait que je n’avais pas accroché.
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