Je me réjouissais de partager une lecture commune avec Hajar et Mademoiselle Breizh. Ce premier tome de Mémoires d’un quartier nous plonge dans la vie d’une famille montréalaise dans les années 50. Malheureusement, comme mes partenaires de LC, je n’ai pas su aller au bout de ce livre…
Deux éléments m’ont fait stopper cette lecture. Le premier est le manque de contexte. L’auteure se laisse emporter par ses personnages et leur histoire et oublie totalement de nous décrire les lieux dans lesquels ils vivent. Peut-être que pour un Québécois, il est plus facile d’imaginer ce décor mais moi, j’ai vraiment manqué de repères. A quoi ressemblent les maisons à Montréal ? Je n’en sais trop rien en fait. Même souci concernant les descriptions des années 50. Elles sont inexistantes. Il m’a donc été très difficile d’imaginer les vêtements ou les comportements qui prévalaient à cette époque.
J’ai également eu beaucoup de mal avec les dialogues. Ceux-ci sont d’habitude des bulles d’oxygènes quand les descriptions n’arrivent pas à me passionner mais ici, ils sont très difficiles à comprendre. L’écrivaine a fait le choix d’utiliser un dialecte, le joual, pour faire parler ses personnages. Cet élément peut nous permettre de mieux nous plonger dans l’ambiance québécoise mais a malheureusement été pour moi un gros handicap. Je passais mon temps à les décrypter. La construction de ce dialecte ne m’a pas paru très logique. Les gens parlent en « tu » d’individus n’étant pas présents lors de la conversation par exemple.
L’histoire n’a pas su me passionner durant les 50 premières pages. Raconter la petite vie pépère d’une famille montréalaise, pourquoi pas mais les personnages m’ont paru trop caricaturaux. Entre la grand-mère acariâtre, la maman parfaite et la petite fille au coeur sur la main, aucune n’a su me séduire.
Bref, c’est sans remords que j’abandonne cette lecture, surtout qu’il y a de nombreux tomes derrière celui-ci et que je n’ai pas envie de me forcer. Peut-être saura-t-il vous plaire si vous êtes déjà habitué au joual !
Les avis de mes copinautes qui ont également baissé les bras : Hajar, Mademoiselle Breizh (à venir)
Montréal : 4ème escale/+75
Auteur : Louise Tremblay d’Essiambre
Titre : Mémoires d’un quartier, tome 1 : Laura & Antoine
Edition : Pocket
Genre : Contemporain
Pages : 516
En plus, c’est un pavé, non ? Et il y a combien de tomes ?
Mince, moi qui était intéressée par ce livre, me voilà refroidie ! Je ne pense pas l’acheter neuf du coup. J’attends de voir d’autres avis pour me fixer!
dommage que tu n’aies pas su apprécier ta lecture mais d’après ce que je comprends tes partenaires non plus donc j’hésite vraiment à le sortir de ma pal aussi vite que prévu
bisous et merci pour ton avis
[…] Mémoires d’un quartier, tome 1 : Laura & Antoine de Louise Tremblay d’Essiambre : abandonné au bout d’une cinquantaine de pages… […]
[…] 4 : Montréal : Mémoires d’un quartier, tome 1 : Laura & Antoine de Louise Tremblay […]