4ème de couverture
Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas revenu depuis dix-huit ans.
Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d’y être découvert. Cependant, dès l’autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires.
Sur cette île tempétueuse du nord de l’Écosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie.
Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l’expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs.
Que s’est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd’hui ?
Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes l’auteur tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
L’île des chasseurs d’oiseaux
En mai, pour le challenge Un genre par mois, le roman noir (polar, policier, thriller) était à l’honneur. Comme vous le savez peut-être, c’est loin d’être mon genre préféré et j’avoue que je n’en avais même pas de disponible dans ma PAL. J’ai donc un peu parcouru Lirtuel (la plateforme numérique des bibliothèques en Belgique) et j’ai été intriguée par ce titre. J’en avais déjà un peu entendu parler mais je ne m’attendais pas à recevoir quelques messages enthousiasmants quand j’ai annoncé que c’était ma nouvelle lecture.
En fait, ce qui m’a surtout attiré, c’est le fait que ça se passe sur l’île de Lewis, une île reculée d’Ecosse et je me suis dit que ça allait amener un aspect un peu inédit au genre policier. Mais alors, je ne m’attendais pas du tout à autant accrocher.
Si les débuts de l’intrigue sont timides et que j’ai mis du temps à m’attacher au personnage principal qu’est l’inspecteur Fin Macleod, ça n’a clairement pas duré. Je crois qu’une fois passé les 50 premières pages, j’ai dévoré le reste du livre. Car en plus d’une intrigue policière, c’est aussi une plongée dans le passé de Fin et il y a bien des choses à éclaircir.
Les révélations et les chocs se succèdent et j’ai trouvé le rythme extrêmement bien maîtrisé entre les flash-backs pour contextualiser et l’avancement de l’intrigue selon les preuves. Et ça finit à tout allure où on retient clairement notre souffle tellement chaque seconde semble compté !
J’ai franchement adoré et pas seulement pour les descriptions de ces décors écossais même si c’est la raison qui m’a poussé à ouvrir le livre mais pour la capacité de Peter May de nous faire attacher à des personnages complexes et aux esprits torturés.
Je ne vais pas tarder à lire les 2 autres romans de la trilogie car j’ai vraiment envie de voir l’évolution des personnages présentés dans ce premier volume.
- Auteur : Peter May
- Titre : L’île des chasseurs d’oiseaux
- Edition : Le Rouergue
- Pages : 416
Des personnages complexes, en plus d’un cadre bien exploité, ça change tout !
J’étais très friande du genre quand j’étais plus jeune et ça m’est passé, mais ton avis me donne envie de m’y remettre pour découvrir ce titre 🙂
Le dernier article de Heclea : Culture Week #20
Je ne sais pas si ce sera foncièrement original pour toi alors mais à tester !