L’histoire de l’hiver qui ne voulait jamais finir

4ème de couverture

Au cœur d’un petit village, l’hiver s’installe et ne veut plus partir. La lumière baisse, les enfants disparaissent, la morosité gagne les cœurs. Désespérés, les habitants décident alors de se rebeller et de faire revenir la vie, par tous les moyens. A la manière des livres de Tim Burton et d’Edward Carey, L’histoire de l’hiver qui ne voulait jamais finir modernise avec une touche gothique et graphique le conte hivernal. Ce court roman devenu culte, tout d’abord publie chez un petit éditeur, a été réédite avec succès par Penguin avant de séduire l’Europe entière. Ce conte onirique pour adultes, illustre par la dessinatrice russe Anastasia Kardachova, nous emporte dans une histoire poétique et envoûtante.

Mon avis sur L’histoire de l’hiver qui ne voulait jamais finir

Voilà un livre qui est à la fois une jolie histoire et un bel objet.

Parlons de l’intrigue d’abord. Il s’agit donc d’un conte mystérieux mettant en scène les habitants d’un village et un mois, celui de février qui décide de ne plus partir. On va suivre plusieurs points de vue au cours du conte. La tension monte de plus en plus que l’histoire sombre et angoissante. Néanmoins, le récit est parfois décousu voire un peu confus. C’est pourquoi, même si j’ai vraiment apprécié la lecture, je la recommanderai plutôt à un public aguerri dans ce style.

L’histoire est agrémentée, pardon je devrais plutôt dire sublimée par de nombreuses illustrations en couleur d’Anastasia Kardashova qui permettent de se plonger encore plus dans la vie du village et de ce qui lui arrive.

C’est ainsi qu’on arrive à l’objet livre, grâce à ses magnifiques illustrations, à sa couverture rigide et au format carré atypique, ce livre peut faire un parfait cadeau à glisser sous le sapin.

A recommander

Aux amateurs d’univers gothiques, de fantasy sombre, de contes et de beaux livres.

D’autres lectures sur le même sujet

Je pense d’office à La triste fin du petit enfant huître de Tim Burton, aux romans de Mathias Malzieu : La mécanique du coeur, Métamorphose en bord de ciel ou encore Le plus petit baiser jamais recensé. Les illustrations, m’ont quant à elle rappelé les BD de Tony Sandoval : Nocturno, 1000 tempêtes, Le serpent d’eau