Voilà une lecture parfaite pour la rentrée ! Chagrin d’école est un mix entre le témoignage d’un cancre et la vision d’un professeur. Mais derrière ces 2 narrateurs se cachent la même personne Daniel Pennac, le cancre devenu professeur.
Je sors plutôt mitigée de cette lecture. Bien que le propos soit fort intéressant, ce mélange de genre entre essai et témoignage m’a perturbée. Je trouve également que le livre manque de structure. L’auteur laisse pérégriner ses pensées pendant presque 300 pages sans réelle organisation. L’auteur est également un peu naïf en ce qui concerne l’éducation. En l’écoutant, j’avais presque l’impression que les mots pouvaient tout résoudre, ce qui n’est effectivement pas le cas.
On m’avait beaucoup vanté le style de Daniel Pennac et j’avoue ne pas vraiment y être sensible. Ce n’est pas mal écrit, loin de là, je trouve simplement que sa plume n’a pas de charme particulier.
Bref, malgré que mon avis soit en demi en teinte, je ne regrette pas cette lecture qui m’a tout de même permise de rentrer dans la peau d’un cancre et de la souffrance qui peut en découler. Quand on parle des cancres, c’est souvent pour citer leurs perles ou pour se moquer mais il ne faut pas oublier que derrière cela, il y a un enfant en souffrance qui a besoin d’aide.
Auteur : Daniel Pennac
Titre : Chagrin d’école
Edition : Folio
Genre : Essai
Pages : 297
[…] tome 2 : Le sang d’Hécate d’Ambre Dubois était vraiment sympa. Ensuite, j’ai lu Chagrin d’école de Daniel Pennac qui m’a moyennement […]
Pennac, j’aimerais d’abord relire un de ses titres avant d’en lire un autre de lui. :Je ne me souviens plus de ma lecture d’au bonheur des ogres, si ce n’est que j’ai du le lire pour l’école à l’époque ^^ je crois que j’avais bien aimé sinon j’aurai un apriori négatif à le relire j’imagine 🙂
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Je ne suis peut-être pas très objective car je suis vraiment fan de Daniel Pennac et de son style, mais j’avais été beaucoup touchée par cette lecture. C’est sûr qu’il semble un peu naïf dans ses « solutions », mais il avait surtout un regard très positif sur la difficulté scolaire, loin du « cet enfant n’est pas capable » ou « cet enfant est paresseux, c’est pour ça qu’il n’arrive à rien ». J’ai été particulièrement concernée parce que mon frère a eu une scolarité difficile, pourtant très (trop) encadrée par mes parents. Pennac racontait bien la souffrance de l’enfant et des parents, l’incompréhension mutuelle, alors qu’au fond il fallait surtout raviver la confiance en soi et le plaisir d’apprendre. Ca ressemblait tellement à mon expérience que j’aurais voulu qu’il l’avoir lu dix ans plus tôt 🙂
Si tu veux une histoire plus structurée, tu devrais commencer la série des Malaussène, ça c’est du roman donc avec une structure plus logique. Si tu préfères retenter un essai de lui, « Comme un roman » reste son chef d’oeuvre je pense, et comme il parle du plaisir de la lecture, il résonnera probablement mieux chez toi 🙂
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