Dans le monde de Zugzwang, tous les humains vivent désormais dans un univers virtuel et côtoient des intelligences artificielles au point de ne plus vraiment savoir les distinguer des personnes réelles. Noctambule est un prodige des échecs et va tenter de gagner une partie très complexe contre les machines…
Zugzwang est un roman très original. Quelle bonne idée d’avoir allié les échecs à la technologie ! Cela nous donne un roman haletant où on se demande si l’humain peut triompher face à une machine conçu pour gagner à ce jeu cérébral.
Le bémol de Zugzwang est sûrement qu’on reste trop dans le virtuel. Noctambule interagit uniquement avec des machines. De ce fait, il nous paraît froid et distant et on a beaucoup de mal à s’identifier et à s’attacher à lui. On ne sait d’ailleurs rien sur son passé, sur ce qu’il est vraiment, comme s’il était seulement limité à son bon niveau au jeu d’échecs. C’est vraiment dommage mais ça manque cruellement d’émotions en somme.
Pourtant, l’intrigue est bonne et très rythmée. On visualise très bien les parties d’échecs et ce, même si on n’est pas un expert dans ce domaine. Le style d’Anthony Boulanger est fluide et le roman peut être lu par les adolescents et les adultes.
En somme, Zugzwand est un roman intéressant qui aurait gagné en cachet avec un personnage principal plus approfondi et attachant.
Ce roman a été lu dans le cadre de la Masse Critique de Babelio.
Auteur : Anthony Boulanger
Titre : Zugzwang
Edition : Elenya éditions
Genre : Science-fiction
Pages : 177
D’autres avis : Viou
J’avais lu une nouvelle gratuite faisant parti d’un recueil chez le Chat Noir. Le style de l’auteur avait l’air sympa mais la nouvelle étant trop courte (vraiment trop courte), je n’ai pas vraiment pu me faire une idée sur l’auteur et son style. A voir plus tard donc.
Le dernier article de Thalia : Le Loup, le Renard et la Belette de Slimane-Baptiste Berhoun (Le Visiteur du Futur, La Meute, épisode 2)