Quand j’ai découvert cette grosse brique dans ma boîte aux lettres, j’ai eu un peu peur. Et pour finir, la magie a opéré… Je n’avais jamais lu un livre de fantasy aussi touffu, aussi stratégique. Partez avec moi pour le monde d’Acacia !
Résumé:
Acacia. Une île qui a donné son nom à un empire prospère gouverné par un souverain absolu, Leodan Akaran. Descendant direct du sorcier fondateur de la dynastie, Leodan est un roi idéaliste qui tait régner la paix dans la vaste mosaïque des peuples qui composent l’empire. Veuf, il vit entouré de ses quatre enfants à qui il cache un lourd secret : la domination d’Acacia repose sur des trafics de drogue et d’esclaves dirigés par la toute-puissante Ligue des marchands. Tout bascule le jour où le roi est poignardé dans la salle du trône par un envoyé des Meins, un peuple de guerriers implacables exilés dans une lointaine forteresse du Nord. Sur son lit de mort, Leodan conçoit un plan pour permettre à ses enfants de s’échapper, livrant ainsi chacun à sa propre destinée. Dispersés aux quatre coins de l’empire, Aliver, Corinn, Mena et Dariel sont animés par un puissant désir de vengeance. Ils vont partir à la reconquête du trône pour recréer un empire acacian à l’image de ce que leur père désirait. Acacia est le premier volet d’une flamboyante épopée de fantasy épique. Dans la grande tradition des classiques du genre, pour sauver » leur » monde, les héros sont confrontés à un immense défi : concilier idéalisme et action afin de vaincre l’oppresseur. David Anthony Durham donne un souffle très actuel à l’univers qu’il a créé, un monde cruel où le clivage entre nantis et esclaves semble creusé à tout jamais. Issu d’une famille afro-américaine, il est né en 1969 à New York. Devenu célèbre pour ses romans historiques primés à de nombreuses reprises, David Anthony Durham signe ici un grand roman.
Mon avis:
J’ai mis du temps pour lire cet opus. L’histoire est lente à démarrer mais ça peut se comprendre. L’auteur veut nous aider à avoir une vision complète du monde dans lequel évoluent nos protagonistes. Il nous les présente, montre leurs personnalités, leurs relations et les paysages qui les entourent.
Les chapitres sont très courts (moins de 10 pages). A chaque chapitre, on change d’endroit, on s’intéresse à d’autres personnages. De ce fait, j’ai mis du temps à m’attacher aux enfants acacians (les grands héros de cette histoire). Petite exception: Mena. C’est une adolescente très charismatique et très intelligente. Je me suis immédiatement identifiée à elle. Pour ses frères et sœurs, il m’a fallu plusieurs centaines de pages.
David Anthony Durham nous conte cette histoire avec un vocabulaire élaboré, des descriptions détaillées. Bref, c’est un roman « touffu ». C’est pourquoi, à la différence des autres sagas fantasy que j’ai découvert, je n’ai pas pu dévorer cette grosse briques en quelques heures ou quelques jours. Après 50 pages, je me sentais « gavée ». Ce livre n’est pas indigeste mais il doit se déguster, petit bout par petit bout. Un roman idéal pour les vacances en fait :).
Les stratégies politiques ne sont pas ce que je préfère dans les romans de fantasy mais ça ne me gêne nullement. Ici, tout est clair. On sent que Durham sait parfaitement où il veut nous emmener et j’aime cette impression. Cette histoire de quota d’esclave est vraiment intéressante. J’ai trouvé cette idée originale. A quoi est prêt un roi pour assurer la paix de son peuple ? Grande question soulevée dans ce roman.
L’autre partie de l’histoire : L’exil des enfants du roi est palpitante. On découvre de nouvelles contrées, comment ces jeunes princes et princesses ont découvert la dure réalité du monde et comment ils ont grandi. Ca donne envie de partir à l’aventure ! Le chemin de nos héros n’est pas tracé. Il y a quelques rebondissements dans ce livre. Plusieurs fois, je me suis dit « Nooon, ce n’est pas possible ! ».
Cette partie m’a transporté loin de mon train-train quotidien. Bref, c’était palpitant :).
Et puis, vous l’avez sûrement remarqué, Acacia dispose d’une magnifique couverture. Elle rendra très bien dans votre bibliothèque ^^.
Vu la grosseur de ce livre et la complexité de ce monde, je ne conseillerais pas ce livre à des novices en fantasy (à part s’ils aiment les romans historiques, il y a un peu de ça ici !). Mais pour les habitués, voilà une sympathique saga à rajouter à votre PAL.
Le tome 2 est déjà disponible en librairie… Youpi !
Je remercie grandement Livraddict et les éditions Le Pré aux Clercs de m’avoir offert cet ouvrage. (Cliquez sur les logos pour accéder à leurs sites respectifs)
Auteur: David Anthony Durham
Titre: Acacia, tome 1 : La guerre du Mein
Genre: Fantasy
Édition: Le pré aux clercs
Pages: 680
Ce livre fait partie de mon challenge ABC :
Bilan: 18/26
Dans ma PAL depuis un bout de temps. Je me réjouis !
Héhé, tu fais bien ^^.
Non non non, j’ai décidé de faire baisser ma pal … (oui je sais ce que tu penses)
Allez courage alors 😛
Ah la la, encore un e saga fantasy dans ma LAL ?!
Hé oui ! Pardonne-moi :).
Hé bien au final, tu as réussi à le lire et tu as plutôt accroché 😉
Oui, il suffit de s’y mettre en fait ^^.
Je lis maintenant ton avis et je vois qu’on pense la même chose dans les grandes lignes ^^. Par contre ma couverture est encore plus jolie :D.
Je rajoute un lien dans mon article via ta chronique d’Acacia ça t’ennuie pas?
Non, je trouve la mienne plus jolie :P. Enfin les gouts et les couleurs :). Et pas de problème pour le lien ;).
[…] autre critique d’Acacia, tome 1 chez Iluze: ici Share this:"Aimer" ceci :"J'aime"Soyez le premier à aimer ce […]