Résumé :
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Le pompier Montag se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Mon avis:
Ce livre m’a été conseillé par mon professeur de littérature au début de l’année. Le thème m’intéressait beaucoup ; le livre n’était pas très cher et disponible partout ; la science-fiction ne me gêne pas. Bref, voilà tous les ingrédients qui ont permis à Fahrenheit 451 de se retrouver dans mes mains. De plus, ce livre parle des médias et les médias sont justement mes études. C’est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis lancée dans la lecture de ce roman.
La première partie du roman nous présente le questionnement du héros, Guy Montag. La deuxième partie renfermera beaucoup d’actions. On s’attache très vite à ce jeune pompier. Dans ce roman, on voit que Bradbury a voulu nous montrer le danger de la télévision et des médias de masse en général. Cette réflexion est tout à fait de son temps. A l’époque, on croyait que la radio allait tuer le livre, que la télévision allait tuer la radio etc. Cinquante ans plus tard, on rigole de ça évidemment. Bradbury nous montre aussi la peur qu’il a des médias et le risque d’aliénation. Mildred, la femme de Montag représente à merveille cette idée. Aujourd’hui, nous savons bien que les médias n’agissent pas comme une « piqûre hypodermique » c’est-à-dire que tout le monde réagit de la même façon aux médias.
J’ai donc trouvé ce livre très intéressant d’un point de vue historique. De plus, Bradbury nous offre là une jolie aventure. Franchement, je n’ai pas vu le temps passer… C’est avec plaisir que je lirai d’autres romans de Bradbury. Vous en avez à me proposer ?
Auteur: Ray Bradbury
Titre: Fahrenheit 451
Genre: Science-fiction
Edition: Folio SF
Pages: 213
Extrait: (p.30)
« Quoi ? » demanda Montag à son autre moi, à cet imbécile subliminal qui se mettait parfois à radoter, échappant à la volonté, à l’habitude et à la conscience.
Ses yeux revinrent se poser sur le mur. Et quel miroir aussi, que ce visage féminin ! Impossible. Combien connaissait-on de personnes capables de vous renvoyez votre propre lumière ? La plupart des gens étaient – il chercha une image, en trouva une dans son métier – des torches, des torches qui flambaient et finissaient par s’éteindre. Rares étaient ceux dont les visages vous prenaient et vous renvoyaient votre propre expression, votre pensée la plus intime et la plus vacillante.
[…] il a manqué d’un petit quelque chose qui m’empêche de l’apprécier autant que Fahrenheit 451 ou Le meilleur des mondes. Je le conseillerai donc moins […]
[…] en matière pour découvrir la science-fiction. Pour ma part, j’ai préféré découvrir Fahrenheit 451 de Ray Bradbury et Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley qui poussent tout autant à la […]
Chroniques Martiennes de Ray Bradbury sont dans ma Wich List. J’avais beaucoup aimé Fahrenheit 451 aussi.