Ce livre raconte le déséquilibre et les malentendus entre l’homme et la femme arabes. Les histoires qu’on y trouve ne parlent que d’amour, c’est-à-dire de solitude, de secret et d’incompréhension. Et puis ce besoin d’amour devient vite une recherche de soi, car pour aimer l’autre, pour donner, il faut s’aimer un peu soi-même. Ce n’est pas si simple, dans un pays où la tradition et la religion aident surtout l’homme à asseoir sa petite puissance, alors même que rien ne peut s’y faire sans la femme.
C’est un peu par hasard que je suis tombée sur ce livre. C’est en fait un recueil de nouvelles centré sur le couple arabe. Le thème m’intéressait, l’auteur est connu,… Il ne m’en faut pas plus pour craquer pour ce bouquin vendu à prix modique pour une oeuvre de charité.
Et c’est finalement grâce au Choix du chapelier fou que je le sors de ma PAL. Qu’en ai-je retenu ?
Hé bien, je suis plutôt satisfaite de cette lecture. L’auteur est beaucoup plus moderne que je ne l’aurais cru et n’hésite pas à parler des histoires d’amour homosexuelles ou à s’immiscer dans le lit des couples. Je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus prude en fait mais tant mieux, j’ai été agréablement surprise.
Je suis tout de même un peu déçue que Tahar Ben Jelloun n’évoque pas la beauté masculine. En effet, il s’attarde beaucoup sur le corps de la femme mais oublie un peu qu’il y a des personnes qui sont plus attirées par l’autre sexe.
Mais ces nouvelles offrent tout de même un beau patchwork de couples. On y évoque la polygamie, la passion, les rapports sexuels, etc. Un livre donc intéressant pour découvrir cette culture sous un autre angle même si ce n’est pas la lecture du siècle.
Escale 14/+75 : Tanger, Maroc