J’avais commencé ce roman au mois de février ou mars. Aux environs de la page 60, j’ai décidé de le mettre en pause car cette lecture ne correspondait pas à mes attentes du moment. Il est vrai que le début de ce livre est plutôt lent, l’action est quasi inexistante. Mais ce travail est nécessaire pour pouvoir comprendre les personnages et ainsi pouvoir appréhender les événements qui vont leur arriver par la suite.
Mais j’en oublie presque de vous faire le topo de ce roman gothique. Nous sommes à Madrid, au XVème siècle. D’Ambrosio est un orateur hors pair, la droiture même. Il représente parfaitement l’église. En même temps, nous suivons deux autres intrigues mettant en scène deux jeunes filles en fleur, Agnès et Antonia qui n’ont pas la vie facile.
J’avoue qu’à de nombreuses reprises, je me suis demandée si je ne m’étais pas trompée de livre. Durant une bonne partie du livre, on nous parle d’amours impossibles. Or, ce roman est classé comme un roman gothique, d’horreur. Il m’a donc fallu attendre quelque temps avant de découvrir le côté mystérieux de cette œuvre.
Globalement, mon ressenti est plutôt bon. Bien que le style ardu m’a imposé une lecture lente, j’ai beaucoup aimé cet univers. La fin m’a particulièrement plu. Je ne m’attendais pas à ça.
En quelques mots, je résumerais Le moine comme une histoire sur le péché. C’est une lecture très intéressante dans le contexte actuel où les scandales sexuels de l’Église s’affiche dans les journaux. Bref, une lecture plaisante mais pas un coup de cœur.
Le petit plus : Je ne l’ai pas fait exprès mais figurez-vous qu’une adaptation de ce roman sort au cinéma demain, avec dans le rôle d’Ambrosio, l’incroyable Vincent Cassel. Découvrez la bande-annonce !
Et ça commence ainsi :
« Il y avait à peine cinq minutes que la cloche du couvent sonnait, et déjà la foule se pressait dans l’église des Capucins. N’allez pas croire que cette affluence eût la dévotion pour cause, ou la soif de s’instruire. L’auditoire assemblé dans l’église des Capucins y était attiré par des raisons diverses, mais toutes étrangère au motif ostensible. Les femmes venaient pour se montrer, les hommes pour voir les femmes : ceux-ci par curiosité d’entendre un si fameux prédicateur ; ceux-là faute de meilleure distraction avant l’heure de la comédie ; d’autres encore, parce qu’on leur avait assuré qu’il n’était pas possible de trouver des places dans l’église ; enfin la moitié de Madrid était venue dans l’espoir de rencontrer l’autre. Les seules personnes qui eussent réellement envie d’entendre le sermon étalent quelques dévotes surannées, et une demi-douzaine de prédicateurs rivaux, bien déterminés, à le critiquer à le tourner en ridicule. »
Auteur : Matthew G. Lewis
Titre : Le Moine
Édition : Babel ou en disponible gratuitement en e-book sur ce site.
Genre : Classique, horreur
Pages : 512
Bof bof pour moi à première vue.
Au fait, il est gratuit en e-book sur quel site?
Ah je me disais bien que j’avais oublié quelque chose ^^. Je n’ai quasi qu’une référence pour télécharger mes classiques et c’est ebooksgratuits.com
J’ai pensé le lire exactement pour la même raison… mais je pense que ça peut attendre 😉
Comme tu le sens ;). Moi je trouve que l’été est la saison idéale pour lire les classiques ou les gros pavés :).
Je n’en avais jamais entendu parler avant que tu en parles sur Livr@ddict ! Depuis j’ai vu la bande annonce, et je ne sais pas si le film va vraiment me tenter : Vincent Cassel file la pétoche !!
C’est bien le but ^^. Il joue bien son rôle !
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