- Autrice : Eleanor Coerr
- Genre : Jeunesse
- Edition : Cadet
- Pages : 80
- Publié en : 2015
- D’autres avis : Mandorla
4ème de couverture
Sadako aime les feux d’artifice, le goût de la barbe à papa, courir aussi vite que le vent. Mais Sadako est née à Hiroshima. Une ville ravagé par la bombe. Et Sadako a la « maladie de la bombe ».
Alors, tous les jours, elle plie des oiseaux en papier. Car selon une vieille légende, qui fabrique mille grues de papier verra un de ses voeux exaucé. Et ce que veut Sadako, c’est tout simplement vivre.
Ce que j’ai pensé de Les mille oiseaux d’Hiroshima
C’est un tout petit livre jeunesse d’à peine 80 pages et pourtant quel effet il fait !
On s’attache super rapidement à la petite Sadako qui vit dans les années 50 avec sa famille à Hiroshima. Elle court très vite et espère gagner de nombreuses courses. Et puis un jour, tout bascule. Sadako a la maladie de la bombe, c’est-à-dire une leucémie. Pour elle, la bombe est à peine un souvenir lointain vu qu’elle était bébé à l’époque et pourtant les effets de cette bombe atomique se font encore ressentir des années et des décennies après sur la population d’Hiroshima.
On se doute de la destinée de Sadako mais cela n’empêche pas d’avoir les larmes aux yeux. C’est un rappel nécessaire à faire à la jeunesse à l’heure où les conflits éclatent à travers le monde. Un rappel que ces bombes ne sont pas des armes mais des horreurs qui traumatisent et endommagent une population pendant des générations.
Encore une lecture qui me permet d’avancer dans plusieurs challenges : ABC (lettre C), Petit bac (lieu), En 2025, je voyage (Canada, 1er passage + 20 points).