Petit album tout mignon, Je veux qu’on m’aime nous conte l’histoire d’un corbeau qui en a marre d’être exclu et qui va tenter diverses expériences pour se faire accepter par un groupe de 3 oiseaux.
J’ai vraiment beaucoup aimé les dessins de cet album. Ils me font penser à ceux de Pixar. D’ailleurs, le pitch de départ ressemble au court-métrage For the birds qui a été réalisé par cette maison de production.
Les couleurs sont très vives. On y retrouve du rouge, du bleu, du vert et aussi ce noir corbeau (ben oui forcément !) très intenses. Mais les dessins sont également très épurés. Le décor se limite à un fil et à un poteau électrique. On se concentre donc juste sur l’essentiel : l’histoire et les personnages.
Néanmoins, je n’ai pas du tout apprécié la fin de cette histoire. Je trouve qu’elle peut être interprétée d’une très mauvaise manière par les enfants. D’ailleurs, je ne trouve pas que le corbeau fait le bon choix. Cet album offre une approche sur l’acceptation de soi et l’intégration dans un groupe mais je trouve que le thème est ici vraiment mal exploité. C’est donc un livre que je ne recommanderai pas ou alors avec des pincettes (bien expliquer à l’enfant que le corbeau n’a pas choisi la meilleure solution).
Auteur : Léo Timmers
Titre : Je veux qu’on m’aime
Edition : Milan jeunesse
Genre : Album
Pages : 32
Couverture : Léo Timmers
D’autres avis : Plumeline
Je serais curieuse de savoir ce que c’est que cette fin. Je verrais si je peux me le procurer à la bibliothèque…
Je ne la dis pas pour ne pas spoiler ;).
tout comme Mélopée je suis curieuse de lire cette fin dont tu parles
J’essaie d’éviter de spoiler mais en gros, le corbeau a un comportement que je ne juge pas très moral.
Hannn ! La couverture est trop choupinou ! ^^
Elle m’a directement fait penser à Pixar :D.
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