Carnet de voyage
Il y a quelques semaines, je me suis envolée pour l’Islande. Mais avant d’arriver à l’aéroport de Keflavik, j’ai rencontré Ari qui m’a raconté l’histoire de sa famille sur plusieurs générations. La vie de son grand-père d’abord puis son enfance à côté de la base américaine de Keflavik et enfin sa vie actuelle. Ari revenait sur son pays natal après 2 ans passés au Danemark.
J’ai adoré découvrir les paysages islandais à travers les yeux de Ari et de sa famille. La terre noire se mélange à la glace. Et dans cet univers si inhospitalier, il y a une âme qui vit, l’âme des islandais. Même si c’est un peuple qui peut paraître très froid au premier abord, en les écoutant un peu, on se rend compte qu’ils sont tous un peu poètes. Leur caractère fermé n’est juste qu’une retenue, qu’une sorte de bouclier face aux événements (climatiques ou non) qui se déchaînent sur ce peuple.
Même si l’histoire que m’a conté Ari peut sembler lugubre, tellement le sort semble s’acharner sur sa famille que le bonheur ne semble pas atteindre, j’ai adoré l’écouter me parler de toutes leurs aventures. Il m’a parlé de thèmes divers comme la condition de la femme à travers sa grand-mère Margret ou l’occupation américaine pendant les années 80 ou la vie de pêcheurs au début du siècle dernier. En peu de mots, on peut découvrir les multiples aspects de cette île mystérieuse.
J’ai été tout de même déboussolé par les consonances de la langue islandaise. Il y a plusieurs caractères qui m’étaient inconnu et en voyant certains prénoms, je ne savais pas vraiment comment les prononcer. Mais une petite recherche Google et hop, tout rentre en ordre.
J’ai été happée par ce pays et je ne crois pas m’en être sorti indemne. Même si, comme vous l’avez deviné, ce voyage ne fut que littéraire, il m’a profondément marquée et m’a donné envie de partir, pour de vrai cette fois, en Islande, juste pour toucher du bout du doigt ce pays aux contrastes saisissants.
D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds de Jón Kalman Stefansson a été lu dans le cadre des Matchs littéraires de Price Minister #MRL15.
Escale 44/+75 : Keflavik, Islande
Auteur : Jón Kalman Stefansson
Titre : D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds
Edition : Gallimard
Genre : Contemporain
Pages : 442
[…] Iluze a aussi lu Les poissons n’ont pas de pieds et nous donne son avis ICI. […]
merci pour ta participation 😀 ! Aza aussi l’a lu et l’article paraitra dans la semaine il me semble.
J’ai l’impression que ce livre n’est pas si mal et s’il t’a fait voyager c’est que ce mois Scandinave n’est pas tout à fait inutile !
Le dernier article de Celia : L’hypnotiseur – Lars Kepler
Je suis ravi que tu aies apprécié ! cet auteur est mon chouchou, son écriture possède une grâce infinie (et le travail du traducteur est incroyable !).
Le dernier article de Jerome : Une vie entière – Robert Seethaler
Coucou! Tout d’abord merci pour ta participation à notre mois scandinave!
Il se trouve que j’ai aussi lu ce livre dans le cadre des #MRL2015 mais le livre m’a déçu, je ne m’attendais pas à une histoire aussi sombre et j’avoue ne pas avoir bien apprécié car ça m’a démoralisé. J’ai aimé la plume de Stefansson par contre!
Le dernier article de Gaelle : L’hypnotiseur – Lars Kepler
[…] Iluze aussi a lu ce livre et il lui a donné envie de faire un tour en Islande, pour en savoir plus, c’est par ICI. […]
Je suis en pleine lecture de ce roman et je trouve cette écriture incroyable ! J’ai hâte d’en savoir plus 😉
[…] Iluze : D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds – Jon Kalman Stefansson […]