Nous sommes à Guernesey en 1337. Lésia a 15 ans et voit son père se disputer avec le bailli de la région qui veut lui racheter sa terre. Lésia décide de l’aider à contrer ce puissant homme.
Mon avis risque de ne pas être piqué des vers mais je suis extrêmement déçue de cette lecture. L’histoire en elle-même a quelques bons ingrédients même si elle est un peu banale. Alain Surget fait le pari d’employer un vocabulaire très médiéval pour nous plonger dans cette histoire. C’est tout à son honneur même si cela empêche la lecture d’être fluide.
J’ai trouvé les personnages froids et distants. Ils sont tous calculateurs je n’ai vraiment pas su les apprécier. J’étais totalement en dehors du récit. Leur destinée ne m’importait pas. Même l’histoire d’amour qu’on nous propose est un marché entre les deux partenaires.
Mais ce qui m’a définitivement gâché ma lecture est l’édition. La quatrième de couverture est constitué d’un extrait et d’un court résumé. Sauf que l’extrait en question est le dernier paragraphe de tout le livre et que le résumé est tellement complet que la dernière phrase de celui-ci relate un événement qui se déroule à la page 182 (pour un livre qui en fait 202 !). Alloooooo ?! Une quatrième de couverture est censé nous donner envie de lire le livre, non ? Pas de nous dévoiler la fin ! Résultat, je savais exactement ce qui allait se passer, tout était couru d’avance et je me suis ennuyée évidemment.
Le seul point positif à ce livre est le dernier chapitre vu qu’il n’est pas mentionné dans le résumé. J’ai vraiment pu profiter de ce court moment inédit, surtout qu’il est passionnant. Ah oui et l’illustration de couverture est aussi magnifique.
En conclusion, ce livre est une terrible déception. Je ne pense pas lire la suite, ce qui est vraiment dommage car le thème m’inspirait beaucoup. Mais voilà, j’ai comme l’impression qu’on s’est foutu de ma gueule… Heureusement que ce n’était qu’un emprunt !
Le petit plus : L’illustration de couverture signée Rebecca Dautremer.
Et ça commence ainsi :
« Lésia cesse de respirer, saisie d’étonnement. Qu’est-ce qui court là-bas, en milliers d’éclats sur la lande ? Des elfes de lumière ? Des Faeux Bélengiers à la chevelure enflammée ? … Elle veut s’enfuir mais les feux se précisent : ce sont des torches ! »
Auteur : Alain Surget
Titre : La septième fille du diable, tome 1 : La prophétie
Édition : Flammarion
Genre : Jeunesse, fantastique, historique
Pages : 202