Avant de lire ce roman, je ne savais pas dans quel genre j’allais le classer. Après lecture, j’ai toujours autant de mal à me décider mais je vais opter pour historique car j’ai vraiment eu l’impression de me retrouver à l’Antiquité.
Kuntara est aujourd’hui un vieil homme. Il décide de nous confier son histoire, sa vie dans ce roman. Il commence donc son récit par son enfance. On y apprend qu’il est le fils du chef et qu’il sera donc amené à diriger son village plus tard. Nous le suivons ensuite dans toutes les décisions tactiques qu’il prend pour son peuple. Kuntara est un homme très attachant. Il pose un regard très critique sur son passé. Il n’a pas toujours fait les bons choix et s’en rend compte désormais. C’est un vieillard très touchant que nous découvrons ici.
J’ai trouvé l’histoire assez inégale. Je n’ai jamais été fan des scènes de batailles ou des stratégies militaires, ce qui fait que par moment je me suis lassée. Je désirais ardemment passer à autre chose et ce fut chose faite durant la seconde moitié. Ces passages-là m’ont vraiment captivée et j’ai été très empathique avec le héros.Je pense à la manière dont Kuntara interagit avec ses amis ou avec sa famille par exemple.
L’écriture de Stanislas Kowalski est très agréable. Le récit étant en grande partie constitué de descriptions, il aurait été facile d’ennuyer le lecteur mais l’auteur s’en sort plutôt bien et malgré les passages que j’ai trouvé moins intéressants, je n’ai eu aucun mal à tourner les pages. L’immersion ne fut pas des plus évidente car j’ai eu un peu de mal à visualiser dans quel monde (décor, accoutrement des personnages, etc.) évoluait cette intrigue.
Bref, tout ne m’a pas plu dans Testament d’une race mais j’ai tout de même passé un bon moment en compagnie de ce roman. Malheureusement, je ne sais pas trop si cette lecture va me marquer durablement. Une semaine après la fin de ma lecture, je me rends compte que je ne me souviens plus de grand chose.
Auteur : Stanislas Kowalski
Titre : Testament d’une race
Edition : Auto-édition
Genre : Historique
D’autres avis : Bouchon des bois, D’encres et de rêves, Fattorius