Mon avis:
Je tiens d’abord à remercier Les Agents Littéraires et la maison d’édition Sous la cape de m’avoir envoyé cet ebook.
J’étais vraiment très intéressée de découvrir cette oeuvre car ça fait déjà un petit temps que je n’avais plus lu de récits sur les vampires. Ce qui m’a tout de suite sauté aux yeux est le style des auteurs. Il est particulièrement riche. J’ai même souvent dû aller au dictionnaire pour agrandir mon vocabulaire. Le style est gracieux et les descriptions sont conséquentes.
J’a aimé découvrir les différentes époques mentionnées dans le roman. Il y avait évidemment le second empire dans lequel s’inscrit l’intrigue de ce roman mais il y a aussi de nombreuses mini histoires racontés par certains personnages.
J’ai aussi apprécié l’usage de la religion. J’ai toujours été intéressé par l’histoire chrétienne et j’ai aimé suivre l’histoire de certaines soeurs et de certains prêtres.
Mais malheureusement, ces points positifs n’ont pas suffi à me faire apprécier cette lecture. Je trouve que l’histoire avance beaucoup trop lentement. Je me suis beaucoup ennuyée, je décrochais très vite. J’ai du prendre mon courage à deux mains pour terminer ce livre. Heureusement que l’action est plus présente vers la fin du roman, c’est ce qui m’a fait tenir le coup.
J’ai aussi été assez déçue des vampires. Leurs attributs sont tout à fait classiques et vu le style très riche des auteurs, je pensais que ces personnages seraient plus élaborés, plus originaux qu’avec un roman de bit lit par exemple.
De plus, le récit est parsemé de scènes sexuelles qui sont bien trop nombreuses à mon goût, surtout qu’elles n’apportent la plupart du temps aucun intérêt à l’intrigue. Et ça rejoint un peu ce que je disais juste avant. Les vampires sont sensuels forcément…
Je donnerai donc finalement juste la moitié à ce roman de plus de 300 pages. La Canine impériale est loin d’être un navet mais il n’a pas su me passionner comme je l’espérais.
Je finirais simplement en vous dévoilant un petit extrait (p.23 dans la version e-book) qui m’avait bien plu:
Un petit cri la réveille. Marie, une des plus jeunes orphelines, une douce enfant, un ange, vient d’entailler son pouce avec un couteau en épluchant des pommes de terre.
– Petite maladroite ! la réprimande gentiment sœur Léonice.
La fillette se met à pleurer.
– Ne la grondez pas, dit la belle dame. Marie, viens me voir.
La jeune enfant tend à Ninon un petit pouce dodu d’où perlent quelques gouttes de sang. Celle-ci y porte vivement ses lèvres et suçote la blessure – plus qu’il n’est nécessaire, semble-t-il, puisque la petite Marie essaie de retirer son pouce de la bouche de son « infirmière ». Elle gigote et recommence à pleurer.
– Petite sotte ! s’impatiente sœur Léonice. Madame Ninon est bien bonne de soigner ta blessure. C’est une sainte, elle va te guérir.
Auteurs: Pierre Charmoz, Studio Lou Petitou
Titre: La Canine impériale
Edition: Sous la Cape
Genre: Fantastique
Pages: 376
Le titre m’intrigue ^^ mais je note pourquoi pas, après tout !
ps : encore bon anniversaire !
Merci Sybille. Oui note-le toujours, ça peut te plaire ^^.
Quel dommage… En tout cas, moi ce qui me frappe c’est le choix de la couverture. Pourquoi avoir choisi cette oeuvre d’art ?
Je n’en ai aucune idée mais c’est quand même assez courant de reprendre une peinture pour faire la couverture d’un roman.