Pour le combat d’auteurs, j’avais envie de découvrir un livre de science-fiction de Serge Brussolo. Mon choix s’est finalement arrêté sur Ce qui mordait le ciel… qui semble assez apprécié. Mais de quoi, ça parle au juste ? David est employé dans une société de pompes funèbres intergalactique. Son patron s’est rendu compte qu’ils ont fait une bévue il y a plusieurs dizaines d’années. Au lieu d’injecter un vaccin à des tomocks (des bisons de plusieurs mètres de haut), ils leur ont administré une substance qui transforme le corps une fois mort en quartz géant. Les tomocks ont reçu une dose très conséquente (100 x la dose pour un humain). David est donc chargé d’aller à Sumar, la planète où vivent ces tomocks afin de voir quelles sont les répercussions de cette regrettable erreur…
De Brussolo, j’avais seulement lu un Peggy Sue quand j’étais adolescente. Bien que cette histoire-ci n’a rien à voir avec cette saga jeunesse, je retrouve tout de même l’imagination inépuisable de l’auteur. Il a vraiment pensé à toutes les conséquences que cette bévue peut avoir sur la vie des habitants cette planète. Au fil du périple de David, nous découvrirons plusieurs peuples qui tentent tant bien que mal de survivre au milieu des montagnes de quartz de plus en plus nombreuses. Je regrette tout de même une scène de sexe qui arrive vraiment comme un cheveu sur la soupe et qui n’a strictement aucune utilité. Je m’en serai bien passé.
La plume de Serge Brussolo est tout à fait correcte. Il n’y a rien de superflu dans ces 217 pages et l’auteur va directement au coeur du sujet, sans toutefois oublier de nous donner quelques explications sur les choix politiques de certains peuples. J’avoue que les personnages m’ont laissé indifférente. David, n’est comme nous, qu’un spectateur de l’histoire qui se déroule devant lui tandis que les autres protagonistes semblent bien trop atteints de folie pour être attachants.
Ce roman est donc plus une découverte d’un nouveau monde original qu’une intrigue excitante. La fin est d’ailleurs frustrante car elle est bien trop ouverte. J’aurais aimé que l’auteur nous donne un indice sur le choix qu’allait faire David. Il reste tout de même un très bon divertissement et je suis toujours aussi ébahie devant l’imagination de Serge Brussolo !
Auteur : Serge Brussolo
Titre : Ce qui mordait le ciel…
Edition : Folio SF
Genre : SF, planet opera
Pages : 217
On a exactement le même avis, sauf que j’ai l’impression d’être un peu plus enthousiaste que toi. Le côté fou mais très logique et l’originalité époustouflante de cette histoire m’ont conquise !
J’ai un peu déchanté sur la fin en fait. Une fois qu’on est avec le dernier peuple, j’avais hâte que ça se finisse !
Brussolo a une belle imagination, je suis d’accord avec toi. D’ailleurs, tu me tentes pour ce titre.
Oui, il est pas mal ^^.
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[…] Ce qui mordait le ciel… de Serge Brussolo : car l’imagination de cet auteur ne semble pas avoir de limites. […]