Le Monde fantastique d’Oz raconte comment Oscar Diggs, petit magicien de pacotille est arrivé sur Oz et comment il y fit sa place.
Ce film est vraiment un bel hommage au long métrage de 1939. Je n’ai plus revu ce film depuis des années et pourtant j’ai tout de suite remarqué tous les clins d’oeil. C’était une vraie madeleine de Proust de retrouver le début en noir et blanc, la tournade, la brique jaune des chemins ou encore les horribles singes ailés. Et encore je ne vous dis pas tout ;).
Néanmoins, je me demandais si celui qui ne connaissais pas le chef d’oeuvre de Victor Fleming pouvait apprécier ce film mais il semblerait que lui. Car même sans réagir aux nombreux hommages, Le monde fantastique d’Oz reste un bon divertissement.
Une ambiance toute particulière se dégage de ce long métrage. Pour moi, c’est comme une sorte de fascination mais aussi une gêne car j’ai toujours trouvé Oz à la fois intriguant et effrayant. Sam Raini a su parfaitement reproduite cette atmosphère pour moi.
James Franco remplit bien son rôle du magicien d’Oz et même si son sourire niais m’a part moment énervé, aucun doute qu’il incarne parfaitement ce personnage. C’est d’ailleurs très chouette de découvrir davantage ce magicien qui restait très mystérieux dans le film de 39. Quant à Rachel Weisz, Mila Kunis et Michelle Williams, elles ne m’ont pas su me subjuguer dans leur rôle de sorcières mais leur jeu d’actrice est tout de même passable.
Au niveau de l’intrigue, ceux qui connaissent déjà l’histoire du magicien d’Oz vont rapidement avoir une petite idée de comment elle va se terminer vu que ce film est un préquelle mais ce n’est pas pour autant qu’on s’ennuie car à la différence de l’ancien film, ici, on peut vraiment profiter du merveilleux mondes d’Oz grâce aux effets spéciaux actuels.
Bref, ce ne sera pas le film de l’année mais il ne m’a pas déçu pour autant !
J’avais beaucoup aimé aussi !
Je ne souhaitais pas le voir au cinéma, mais jeter un œil (à partir de mon canapé), oui 🙂 Huhu, cela ne m’étonne pas que le sourire – un peu niais – de James Franco t’ait un peu énervé. J’en reste curieuse pour la photographie et les effets spéciaux.