Dix ans ont passé depuis les événements du tome 1. La Tour accueille maintenant de nouveaux étudiants dont la jeune et impertinente Salamandre particulièrement douée pour la magie de feu.
J’étais ravie d’ouvrir ce deuxième tome. Le premier volume avait été une vraie bouffée d’oxygène pour moi. Cette jolie petite histoire de fantasy avait vraiment tout pour me plaire. Et vu que j’apprécie beaucoup Dana et Fenris, j’avais hâte de les retrouver.
J’ai été agréablement surprise au début de me rendre compte que nous suivons une nouvelle génération de sorciers. Dana et Fenris sont toujours présents mais ils ont évolué. Parmi les petits nouveaux, on retrouve Salamandre, une jeune fille toute en fougue qui va au bout de ces convictions et qui désobéit dès qu’elle le juge nécessaire. Il y a également 3 garçons dont un certain Jonas qui est typiquement le personnage gentil qu’on aimerait avoir comme copain.
Laura Gallego Garcia est donc toujours aussi douée pour me faire adorer ses personnages. Et l’histoire m’a également plu. On lit ce petit roman en moins de deux heures. Je regrette juste que l’auteure préfère nous offrir une jolie aventure plutôt qu’un roman plus en profondeur. On suit finalement peu les élèves en apprentissage. C’est dommage car j’adore vraiment suivre les enseignements de magie.
Mais si vous cherchez une aventure rythmée et trépidante, vous êtes tombés sur la saga idéale. Ah si seulement, je la découvrais en tant qu’adolescente ! Je crois qu’elle me plairait encore plus car Laura Gallego Garcia sait également parfaitement décrire l’émergence du sentiment amoureux chez ses jeunes personnages.
La fin de ce tome laisse supposer que l’ultime volume va également se passer dans une paire d’années. Je suis impatiente de découvrir qui sera mis en scène dans ce prochain tome !
La jeune fille avait compris qu’elle était condamnée bien avant d’être tirée du cachot humide et puant où on l’avait enfermé, bien avant d’être hissée, mains liées, sur la charrette qui devait parcourir les ruelles de la ville et la conduire jusqu’à la grand-place, bien avant d’être attachée au poteau et de voir le bourreau allumer le bûcher.