La mère de Garp, Jenny Fields, fut arrêtée en 1942 à Boston, pour avoir blessé un homme dans un cinéma. Cela se passait peu de temps après le bombardement de Pearl Harbor par les Japonais, et les gens manifestaient une grande tolérance envers les militaires, parce que, brusquement, tout le monde était militaire, mais Jenny Fields, pour sa part, restait inébranlable dans l’intolérance que lui inspirait la conduite des hommes en général et des militaires en particulier. Dans le cinéma, elle avait dû changer trois fois de place, mais le soldat s’étant chaque fois rapproché un peu plus, elle avait fini par se retrouver le dos contre le mur moisi, avec, entre elle et l’écran, un stupide pilier qui lui bouchait pratiquement toute la vue ; aussi, avait-elle pris la décision de ne plus bouger. Le soldat, quant à lui, se déplaça une nouvelle fois et vint s’asseoir près d’elle.
Ben honnêtement, ce livre est une grosse dépression ! J’avais entendu beaucoup d’éloges sur John Irving, je m’attendais à un livre sensationnel. Le début partait pourtant bien. Je trouvais, Jenny, la mère de Garp, très singulière et elle m’intriguait énormément mais ce ne fut pas du tout le cas de Garp que j’ai trouvé antipathique dès le début. Et je n’ai pas du tout su m’attacher à lui alors comprenez-bien que je n’ai pas été enthousiaste de passer plus de 600 pages à ses côtés.
C’est un roman qui raconte la vie quotidienne mais aussi beaucoup de moments noirs, glauques. Il y a beaucoup de violence ou de sexe crapuleux dans ce livre et j’ai vraiment détesté cet aspect. Je n’ai pas apprécié non plus que l’intérêt de Garp pour l’écriture ne lui vient que pour plaire à une fille.
Ce n’est pas mal écrit, au contraire ! Mais je trouve le roman très bavard, beaucoup de choses inutiles sont racontées selon moi.
Bref, je vous avoue que je suis très contente que ce soit terminé et je ne pense pas relire John Irving de sitôt !
Auteur : John Irving
Titre : Le monde selon Garp
Edition : Points
Genre : Contemporain
Pages : 680
D’autres avis : Hajar, Petit Pingouin Vert, Abracadabooks
Ah, c’est dommage, tu as découvert Irving avec un roman qui a déçu bien des gens qui pourtant aiment l’auteur.
Je n’ai pas lu celui-ci, mais j’ai beaucoup aimé « L’oeuvre de Dieu, la part du Diable » !
J’ai commencé « Une prière pour Owen » qui m’a été décrit comme génial, on verra ce que ça donne… 😉
Je te souhaite une prochaine lecture plus enthousiasmante en tout cas !
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