Léon-Joseph était un fervent syndicaliste de son vivant. Une fois mort, son combat ne va pas s’arrêter. Tout va commencer lorsqu’il débarque en enfer. On lui demande de signer le registre pour rentrer mais Léon-Joseph qui ne sait même pas pourquoi il est tombé dans cet univers infernal, refuse.
Ce roman absurde est agréable à lire. J’ai aimé suivre les péripéties de Léon-Joseph et voir comment il chamboulait complètement l’Enfer puis le paradis. C’est plutôt marrant de voir les coulisses de l’Enfer et les conditions de travail des diablotins. Le décor, lui, est bien lugubre et m’a par moment fait penser à Silent Hill avec un petit côté industriel désaffecté en plus. Mais ce roman est plus profond qu’une petite comédie burlesque d’outre-tombe.
En effet, le destin de Léon-Joseph est très important dans cette histoire. Avec lui, nous remontons son passé pour découvrir ce qui l’a fait basculer en Enfer mais également le grand rôle qu’il a à jouer là-bas. Ce court roman pousse pas mal de réflexions censés sur notre avenir et sur l’apocalypse mais également sur l’amour et la douleur. Le pitch léger de cette histoire est donc rapidement balayé par des questions bien plus essentielles pour l’humanité.
Le style de Jean-Claude Bologne est soutenu. C’est pourquoi ces 111 pages ne se lisent pas en une petite heure. Il faut prendre le temps de l’apprivoiser.
Le seul défaut, mais qui n’est pas des moindres pour moi est que ce livre ne reste pas en mémoire. A peine une semaine après lu, j’ai eu du mal à rédiger cette chronique, tellement le souvenir de cette lecture me semblait lointain.
Voilà donc un récit intéressant mais pas inoubliable pour ma part. Faites-vous en votre propre idée !
Auteur : Jean-Claude Bologne
Titre : Fermé pour cause d’apocalypse
Edition : Pascal Galodé
Genre : Fantastique
Pages : 111
D’autres avis : La cause littéraire, Michel Dubat
La couverture est assez flippante et en lisant ta chronique je la trouve pas spécialement appropriée au livre, m’enfin ^^
Ambiance Silent Hill industriel, j’aime tes références 🙂