Résumé :
Elena porte désormais la marque de la sor’cière dans la paume de sa main. Cette tache écarlate est la preuve d’un don fabuleux à la puissance inimaginable : un pouvoir sauvage, séduisant, difficile à contrôler. Seule celle qui maîtrise la magie sanglante peut s’opposer aux créatures et au mal du Seigneur Noir.
Pourtant, Elena n’est pas encore maîtresse de son pouvoir. Protégée par un guerrier sans âge et une bande de renégats, elle part en quête d’une cité perdue où, selon la prophétie, un ouvrage mystique détient la clé de la défaite du Seigneur Noir. Mais si celui-ci la trouve en premier, Elena deviendra son arme la plus terrible…
Mon avis:
Après « Le parlement des fées », je voulais me replonger dans de la pure fantasy. Je me suis donc jetée sur le deuxième tome des aventures d’Elena. Quel plaisir de retrouver toute la troupe ! Clemens nous présente aussi de nouveaux personnages, et comme à chaque fois, il suffit de quelques pages pour s’attacher à eux. De nombreuses stratégies nous sont présentées ici. Sans nous embrouiller, Clemens arrive à nous faire voir une histoire plus complexe qu’elle pouvait ne paraître dans le premier tome. J’ai donc savouré ce tome au fil des pages. Les personnages évoluent et l’attachement que l’on a pour eux s’accentue. Mais ce n’est définitivement pas une histoire pour les enfants ou pour les jeunes adolescents. Les combats sont durs. Nos héros ne s’en sortent pas indemnes. Il y a des sacrifices et beaucoup de douleur dans ce tome. Et je sens déjà que ça va empirer dans le troisième tome. Je vous conseille donc de lire la suite du « Feu de la Sor’cière ». Elena et ses compagnons ne vous décevront pas.
Auteur : James Clemens
Titre : Les bannis et les proscrits, tome 2 : Les Foudres de la Sor’cière
Genre: Fantasy
Edition: Milady
Pages: 633
Extrait:
Elena sortit de la grotte, écartant d’une main le rideau de cuir qui gardait la chaleur des feux dans le refuge des montagnards. Le printemps était déjà vieux d’une lune, mais à cette altitude, un vent glacial soufflait encore durant les premières heures de la matinée. Dehors, l’air sentait la sève de pin et le coquelicot des landes, et une brise tiède augurait de l’été à venir.
Elena repoussa la capuche de sa pelisse de laine verte et leva les yeux. Les pics encore couronnés de blanc semblaient pencher vers elle, comme s’ils menaçaient de s’écrouler, et le rugissement d’une centaine de cascades nées de la fonte des neiges se répercutait dans la vallée. Après un interminable hiver durant lequel le temps avait paru aussi figé que l’eau des rivières, le redoux était pareil à une nouvelle naissance.
En souriant, Elena fit un pas. Mais, comme pour lui rappeler que l’hiver n’avait pas encore totalement relâché son emprise sur les montagnes, son talon glissa sur une plaque de glace noire. La jeune fille battit des bras sans résultat et atterit lourdement sur les fesses, au milieu de la piste rocailleuse.