3 ans… Oui, ma lecture de La pierre et le sabre remonte déjà à 3 ans. Et pourtant, j’ai vraiment l’impression que c’était hier que je découvrais le grand Miyamoto Musashi. De ce fait, je n’ai absolument pas été perturbée en commençant ce deuxième tome tellement tous les détails du premier volume me sont revenus rapidement en tête. D’ailleurs, je pense que j’avais ouvert ce livre depuis à peine 10 pages que je vociférais déjà contre ce bon à rien de Matahachi !
Hé oui, j’ai directement ressenti les mêmes sentiments envers les personnages de ce roman que pour La pierre et le sabre (en même temps, c’est un livre unique en japonais !). J’étais vraiment ravie de revoir Musashi, Otsu, Jotaro ou Takuan. On sent qu’ils ont évolué. Dix ans ont passé depuis le début de cette histoire après tout et c’est avec délectation que j’ai appris à aimer ce nouveau Musashi moins fougueux et plus sage, plus spirituel, plus serviable aussi.
Mais ce n’est pas parce que monsieur « vieillit » (oui entre guillemets car j’ai du mal à parler ainsi d’un personnage de 27 ans ^^) que ses aventures sont moins spectaculaires ! Il y a un peu moins de combats mais beaucoup plus d’apprentissage et de réflexion sur la vocation de samouraï.
Et puis sans crier garde, arrive la fin qu’on attendait tous. Le combat de titan ! J’ai redouté ce moment car après 1500 pages de bonheur, je craignais vraiment de clôre cette histoire sur une fausse note. Et finalement, c’est parfait, tel que j’aurais pu le rêver !
Bref, j’ai adoré cette saga de bout en bout. Le seul inconvénient est la longueur de l’oeuvre et surtout la mise en page peu aérée qui rend la lecture assez lente.
Auteur : Eiji Yoshikawa
Titre : La parfaite lumière
Edition : Le livre de poche
Genre : Historique
Pages : 696
D’autres avis : Laetitiabruxelles, Pikkendorff, Helran