Après des semaines de lecture intensive, j’ai enfin pu terminer La pierre et le sabre, un classique japonais à découvrir !
Mon résumé:
La pierre et le sabre est un roman sur le célèbre Musashi, le ronin qui veut suivre la Voie du Samouraï. Autour de lui gravitent de nombreux personnages: la gentille Otsu, le fainéant Matahashi, Oko et sa fille Akemi, le prêtre Takuan, la vieille Otsugi, le jeune Jotaro et une foule de ronins cherchant à vaincre Musashi. Découvrez enfin comment Takezo est devenue une légende en se transformant en Musashi…
Mon avis:
Je suis à la fois soulagée et triste d’avoir fini ce roman. Soulagée car après un mois de lecture, je craignais que cette lecture ne se termine jamais. Et triste également car j’ai vraiment découvert une histoire passionnante.
J’avais un peu peur en entamant ce pavé de trouver les combats répétitifs. Mais ma crainte a vite été levée car Eiji Yoshikawa dépeint parfaitement tous les personnages. Chaque combat est contre un autre adversaire et c’est un plaisir de découvrir les attaques quand on connait aussi bien la psychologie et les techniques utilisées par chaque personnage !
J’aime beaucoup Takezo qui transformera son nom en Musashi. C’est évidemment celui qu’on connait le mieux vu que c’est le héros principal mais il est vraiment unique par son caractère. C’est un vrai exemple pour la jeunesse, je trouve…
J’ai également beaucoup aimé la jeune Otsu qui n’a vraiment pas eu beaucoup de chances dans la vie mais qui s’est donné un but: retrouver Musashi. Je me suis identifiée à elle rapidement et c’était toujours un plaisir de la retrouver (même si elle éclate en sanglot très régulièrement).
On pourrait reprocher à cette histoire, une très grande dose de chance. Le Japon est un pays immense et pourtant, on a parfois l’impression qu’il ne fait que 10 km². En effet, les personnages n’arrêtent pas de se croiser et de se recroiser « comme par hasard ». Personnellement, ça ne m’a pas gênée et j’ai même plutôt appréciée. J’aimais découvrir ce qu’allait donner la rencontre ou les retrouvailles entre 2 protagonistes.
Les personnages sont tous charismatiques, on arrive à se mettre dans la peau de chacun d’eux. Évidemment chaque lecteur aura sa préférence mais tous les personnages vous provoqueront une sensation: de l’affection, de l’agacement ou même de la haine.
La pierre et le sabre offre aussi une immersion dans le Japon du XVIIème siècle. Et c’est réellement passionnant d’arpenter les villes aux côtés de Musashi ! Bref, outre une histoire rocambolesque, des personnages attachants, vous pourrez également découvrir toute une civilisation et toute une époque à travers ce livre.
Ce que je reprocherai le plus à cet ouvrage est son format: 860 pages en poche, avec des caractères tout petits. De plus, la séparation entre chapitres ne se fait pas par un retour à la page suivante mais juste par un petit espace et un titre en gras sur la même page. Bref, ça parait long et interminable… En parlant des titres d’ailleurs, ils sont très poétiques. Quelques exemples piochés au hasard :
La vengeance de Jotaro, le courroux de la douaière, le luth brisé, le cheval volant,…
Et dire que l’aventure n’est toujours pas finie ! J’ai hâte de rajouter la suite intitulée « La parfaite lumière » à ma PAL…
Auteur: Eiji Yoshikawa
Titre: La pierre et le sabre
Edition: J’ai Lu
Genre: Aventure, historique
Pages: 854
Grâce à ce livre, j’entame mon challenge In the mood for Japan :
Bilan: 1/6
Ah, enfin lu ! 😀 Même si cette culture ne m’attire pas franchement, ce roman est vraiment tentant.
Si ça ne te tente pas trop, ne te lance pas ! Je pense qu’il faut être vraiment passioné pour apprécier 😀
Oh je ne me lancerai pas tout de suite mais je n’ai lu que des bons avis alors le jour ou j’aurai envie de changer de style, de pays, de culture, j’essaierai!
D’accord 😀
son epaisseur me fait peur, je ne suis pas fan des histoires asiatiques et pourtant il y a parfois des merveilles
Je peux te comprendre. Si le thème ne te dit, je ne te le conseille pas. C’est plutôt un livre pour les passionés de cette littérature ;).
J’ai littéralement dévoré les deux tomes de cette saga. J’en garde un très bon souvenir! Ambiance, personnages intéressants, action, tout y est! Et on passe un bon moment tout en découvrant un pays un peu méconnu chez nous…
Je suis tout à fait d’accord avec toi :).
Il est dans ma PAL ! J’ai hâte de le commencer ! En tout cas, ton billet me fait envie….
Prends ton courage à deux mains et lance-toi ^^.
Si j’ai lu ces deux roman, c’est parceque j’avais adoré le manga: Vagabon, je voulais voir de quoi avait l’air l’oeuvre dont est inspiré le manga, et j’était curieux de voir comment serait décris les combats. La psychologie des personnages est différentes, mais néamoins j’ai adoré ces deux livres!
Ah tiens, je ne savais pas que Vagabon était inspiré de cette histoire. Je note ^^ !
Eh ben faudra t’y mettre à Vagabon! car il s’agit là d’un véritable chef d’oeuvre ( sauf si t’aime pas les manga), juste à noter que c’est un « seinen » manga pour jeune adulte je pense…
Ca ne me gêne pas du tout ;). J’aime bien les seinen en général.
Ben fabuleux, il reste plus qu’à attendre la chronique!
Et l’achat avant ça ^^.
Pas de Chronique en vu pour le tome 2?
Il n’est pas encore dans ma PAL donc ce ne sera malheureusement pas pour tout de suite :(.
J’aime beaucoup les samouraïs mais pour l’instant je n’ai lu que des lectures jeunesses les concernant. La Pierre et le sabre me tente depuis longtemps mais j’avoue que sa grosseur me fait un peu peur. La seule personne qui m’en avait parlé jusqu’à présent avait trouvé ça très très long. Je ne suis même pas sure qu’elle l’avait fini. Ta chronique me rassure un peu. Il faudra que je me lance un jour 😉
C’est vrai que c’est un peu long. J’ai mis plusieurs semaines mais c’est un plaisir ^^.
Je tiens donc mon Y, merci beaucoup pour le lien! Je n’ai pas l’habitude de lire des romans de cet univers en général, ce sera une découverte (ou redécouverte puisque j’avais quand même bcp aimé le clan des Otori en jeunesse)
Je dois encore lire le clan des Otori ^^.
[…] fait exprès pour rendre hommage aux classiques japonais. J’avais repéré le même défaut dans La pierre et le sabre d’Eiji […]
[…] niveau de l’histoire, rien de neuf pour moi vu que c’est l’adaptation du roman La pierre et le sabre d’Eiji Yoshikawa que j’ai lu il y a quelques années. Néanmoins, j’ai été […]