Mon avis :
Ami 6, qu’on surnomme Aziz a été retrouvé bébé dans une voiture. Il sera élevé parmi les tsiganes dans le quartier nord de Marseille. Le jour de ses fiançailles, la police vient l’arrêter et le gouvernement décide de le réinsérer dans son pays d’origine. Pays d’origine ? Aziz ne sait pas où c’est, personne ne le sait d’ailleurs vu qu’on la recueillit tout petit mais le faux passeport qu’on lui a confectionné est marocain. Le jeune homme va donc découvrir un tout nouveau pays ainsi que rencontrer de nouvelles personnes, très différentes des bohémiens avec qui il a grandit.
Ce court roman de Didier Van Cauwelaert est le premier que je lis de l’auteur. Cette chronique va être difficile à écrire car ce roman m’a laissé parfaitement indifférente.
Les personnages sont d’abord froids. Je n’ai pas su m’attacher à eux. Aziz et la jeune femme vivent trop au jour le jour. Coucher avec quelqu’un ? Cela se fait en quelques minutes, sans se poser de question, sans savoir le prénom de l’autre. Je n’aime pas du tout ce « je m’en foutisme » de ces personnages. Jean-Pierre, l’homme qui doit aider Aziz à s’insérer dans son pays d’origine, vit dans le passé, essayant de rattraper la vie, l’histoire d’amour qu’il a perdues. Mais il se lamente tellement qu’il en est pitoyable. Je n’ai pas su m’attacher à lui non plus.
L’intrigue est assez mince aussi finalement. C’est une sorte de road movie dont la fin n’a pas vraiment de sens. J’apprécie pourtant l’absurde mais là, je ne vois vraiment pas où l’auteur voulait m’emmener. Je me suis perdue en chemin, je crois…
Le format n’est pas non plus idéal. On est dans un texte fort peu aéré, rempli quasiment que de descriptions. Même s’il ne fait que 120 pages, je l’ai trouvé plutôt lourd.
Finalement, les rares moments que j’ai apprécié sont ceux qui décrivaient le Maroc, les montagnes de l’Atlas et leurs habitants.
Bref, Un aller simple me laisse fort mitigée. Je n’ai pas apprécié ce récit et je me demande pourquoi il a reçu le prix Goncourt… Je n’aime déjà pas les prix littéraires, cette lecture ne va certainement pas me réconcilier avec eux !
Auteur : Didier Van Cauwelaert
Titre : Un aller simple
Edition : Le livre de poche
Genre : Contemporain, voyage
Pages : 120
Couverture de Rozier-Gaudriault
[…] Navigation des articles ← Article précédent […]
J’ai lu deux romans de cet auteur que j’avais bien aimés. Mais je pense que ce n’est pas un auteur que je lirais systématiquement car il faut que l’histoire me parle vraiment.
Je pense quand même retenter l’aventure avec L’éducation d’une fée. Le thème me tente plus.
[…] Un aller simple de Didier Van […]
[…] rêve le plus cher : Un aller simple Évaluez ceci : Partager surTwitterFacebookEmailJ'aimeJ'aime Categories: Autour […]
[…] 22) V : Didier Van Cauwelaert – Un aller simple […]
[…] De fièvre et de sang 13. Anton Tchekhov – La cerisaie 14. Didier Van Cauwelaert – Un aller simple 15. David Wellington – Zombie Story, tome 3 : Zombie […]
[…] ma déception avec Un aller simple du même auteur, j’ai décidé de retenter l’expérience avec un livre dont le pitch […]