4ème de couverture
Pour conquérir la fille de ses rêves, Arsalan va devoir apprendre à danser !
Arsalan, 17 ans, est ce qu’on pourrait appeler le » coincé de service » : il porte une cravate tous les jours au lycée et a des principes d’une autre époque. Normal : il vit avec Nana, son arrière-grand-père quasi centenaire. Redoutant de se retrouver seul au monde, Arsalan demande à Beenish, la belle-fille d’une célèbre marieuse, d’intercéder en sa faveur.
Beenish, impétueuse et la réplique assassine, est moins une fille qu’un ouragan. Elle accepte néanmoins d’aider Arsalan… s’il devient, en échange, son partenaire de danse pour un concours.
Au fil des répétitions, ces deux êtres aux antipodes l’un de l’autre vont apprendre à se connaître et à s’apprécier. Mais pour se donner une chance de s’aimer, ils vont devoir s’ouvrir et affronter leurs démons…
Ce que j’ai pensé de Danse avec moi
J’ai directement été attirée par cette couverture bollywoodienne mais attention à ne pas s’y fier. Si vous cherchez une petite romance autour de la danse, vous serez sûrement déçus. Car Danse avec moi, c’est avant tout une lecture avec de nombreux sujets de société.
On découvre d’abord Arsalan, un adolescent assez gauche qui vit seul avec son arrière-grand-père. Il semble assez froid et ne pas avoir de personnalité au premier abord. Son style vestimentaire, c’est par exemple simplement les uniformes de son oncle qu’il a récupéré. Ses loisirs ? Lire les livres de son aïeul, regarder des vieilles VHS ou (mal) cuisiner. Malgré le descriptif que j’en fais, je me suis rapidement attachée à Arsalan qui a une vraie bonté d’âme.
Et puis, de l’autre côté, il y a le rapprochement avec Beenish, surnommée Bean. Une jeune fille pétillante à souhait, passionnée de danse et assez soupe au lait. C’est aussi un personnage qu’on apprécie facilement, surtout quand ses parts d’ombre viennent à la surface.
Mais donc, comme je le disais en préambule, on n’est pas dans une romance classique. Danse avec moi, c’est avant tout le parcours de 2 adolescents en quête d’identité et qui ont plusieurs influences : leur famille pakistanaise, le poids de l’Islam, leur vie d’adolescent moderne à San Francisco, le milieu de la danse de Lollywood (Bollywood pakistanais).
J’ai vraiment adoré tous ces univers qui se mélangent et leurs pensées philosophiques. C’est mon premier coup de coeur de l’année et je vous le recommande vivement.
Lecture qui compte pour les challenges En 2025, je voyage (Pakistan, 1er passage) et Petit Bac 2025 (catégorie : sport/loisir avec le mot danse)
Merci pour la découverte. Je le note et vais en parler à mon collègue pour le CDI.