4ème de couverture
Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l’un de ses « coups », elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comprendre trop tard que même les stratagèmes les plus intelligents peuvent avoir des conséquences mortelles.
Forcés de fuir Le Caire, Dara et Nahri voyagent ensemble à travers des sables chauds et balayés par le vent, grouillants de créatures de feu et de rivières où dorment les mythiques Marids. Des ruines de métropoles humaines autrefois magnifiques aux montagnes où les oiseaux de proie ne sont pas ce qu’ils semblent, leur périple a pour destination Daevabad, la légendaire Cité de Laiton.
Daevabad, tome 1 : La cité de laiton
J’ai gagné la trilogie en poche grâce au Grand Prix Book en Stock de Dup et Phooka (merci les filles !). Et je peux vous dire que je l’ai mis en évidence dans ma PAL directement car les couvertures sont tout simplement magnifiques ! J’ai souvent passé quelques instants à regarder la couverture du premier tome avant ou après la lecture car rien que cet élément permet de nous plonger en Orient.
Et l’Orient, c’est justement l’univers dans lequel se déroule se déroule cette saga fantasy. Ici, on va parler de djinns mais aussi de plein d’autres créatures de la mythologie arabe. Il faut s’accrocher pour les retenir car c’est totalement différent des espèces qu’on a l’habitude de croiser en heroic fantasy classique. Heureusement, qu’il y a un petit glossaire à la fin pour s’y retrouver.
J’ai vraiment apprécié la fraîcheur et la nouveauté de cet univers qui fait clairement la différence. A part ça, on y retrouve des intrigues politiques, des questions sociétales, de l’action, de l’amour. Bref, tous les bons ingrédients qui permettent d’apprécier un gros pavé de presque 700 pages.
Si j’ai quelques réserves, c’est concernant le rythme. Il y a des passages qui prennent vraiment trop de longueur et qui font que je n’ai pas dévoré ce roman en quelques jours mais plutôt en quelques semaines car l’intérêt retombait un peu. Néanmoins, je vous conseille de vous accrocher car ça se relance bien dans le dernier tiers.
Au niveau des personnages, Nahri, la shafit qui découvre ce monde extraordinaire est notre point d’ancrage. C’est une jeune voleuse intelligente et charismatique et on s’attache rapidement à elle. Elle est rapidement accompagné de Dara, un être millénaire et torturé et puis il y aura d’autres personnages qui vont rentrer dans la danse mais je ne vais pas tout vous dire non plus hé ;).
Bref, ce fut un bon début et même si j’ai mis un peu de temps à décoller, je vous avoue que j’ai déjà envie d’attaquer le tome 2.
A recommander
Aux fans de fantasy, aux amateurs des histoires du Maghreb, à ceux qui aiment se plonger dans un univers pendant plusieurs milliers de pages. Mais il y a des passages bien sanglants donc sensibles, s’abstenir.