– Je vois… dit le vampire d’un air pensif.
Puis, lentement, il traversa la pièce pour aller se poster à la fenêtre. Il y resta un long moment ; sa silhouette se découpait sur la clareté diffuse qui émanait de Divisadero Street et sur les rayons de phare des automobiles. L’ameublement de la pièce apparaissait maintenant plus clairement au jeune homme : la table de chêne ronde, les chaises. Contre l’un des murs, il y avait un lavabo surmonté d’un miroir. Il posa sa serviette sur la table et attendit.
– De combien de bandes disposez-vous ? demanda le vampire en tournant la tête de manière à offrir son profil au regard du jeune homme. Assez pour l’histoire de toute une vie ?
– Certainement, si c »est une vie intéressante. Quand j’ai de la chance, il m’arrive d’interviewer jusqu’à trois à quatre personnes le même soir. Mais il faut que l’histoire en vaille la peine. C’est normal, non ?
– Parfaitement normal répondit le vampire. Eh bien, cela me ferait plaisir de vous raconter ma vie, vraiment plaisir.Vous avez sûrement déjà entendu parler de cette histoire. Louis Pointe du Lac, vampire, raconte sa vie un jeune homme qui l’interviewe.
J’ai rapidement eu de la sympathie pour ce bon Louis et son histoire. Néanmoins, le rythme plutôt lent au début du roman a fait que je l’ai lu petit bout par petit bout. Anne Rice aime beaucoup « planter le décor ». Cette façon d’écrire m’effraye parfois chez certains auteurs qui aiment faire de longues descriptions qui n’en valent en fait pas la peine et ne servent qu’à alourdir l’histoire. Ici, ce n’est pas le cas. Je ne me plains pas du tout d’en apprendre autant sur la vie et sur les sentiments de Louis. C’est la meilleure manière de comprendre ses pensées et ses actes.
Pour parler des autres personnages, Lestat et Armand m’ont également beaucoup plus. Est-ce mon état de mortelle qui fait que je les trouve si attirants ? Peut-être…
Parcontre, je suis complètement insensible aux femmes dans ce roman. Claudia me laisse indifférente. Et si j’étais triste quand il lui arrivait quelque chose, c’est seulement parce que Louis, lui-même était triste.
Enfin bref, j’ai beaucoup aimé ce premier tome de la saga. J’ai aimé cet univers glauque, les voyages de nos protagonistes, l’amour et l’attirance entre eux. Mais j’avoue ne pas avoir trouvé ce tome très sensuel (ça y est, je vais me faire passer pour une obsédée).
Puis, lentement, il traversa la pièce pour aller se poster à la fenêtre. Il y resta un long moment ; sa silhouette se découpait sur la clareté diffuse qui émanait de Divisadero Street et sur les rayons de phare des automobiles. L’ameublement de la pièce apparaissait maintenant plus clairement au jeune homme : la table de chêne ronde, les chaises. Contre l’un des murs, il y avait un lavabo surmonté d’un miroir. Il posa sa serviette sur la table et attendit.
– De combien de bandes disposez-vous ? demanda le vampire en tournant la tête de manière à offrir son profil au regard du jeune homme. Assez pour l’histoire de toute une vie ?
– Certainement, si c »est une vie intéressante. Quand j’ai de la chance, il m’arrive d’interviewer jusqu’à trois à quatre personnes le même soir. Mais il faut que l’histoire en vaille la peine. C’est normal, non ?
– Parfaitement normal répondit le vampire. Eh bien, cela me ferait plaisir de vous raconter ma vie, vraiment plaisir.Vous avez sûrement déjà entendu parler de cette histoire. Louis Pointe du Lac, vampire, raconte sa vie un jeune homme qui l’interviewe.
J’ai rapidement eu de la sympathie pour ce bon Louis et son histoire. Néanmoins, le rythme plutôt lent au début du roman a fait que je l’ai lu petit bout par petit bout. Anne Rice aime beaucoup « planter le décor ». Cette façon d’écrire m’effraye parfois chez certains auteurs qui aiment faire de longues descriptions qui n’en valent en fait pas la peine et ne servent qu’à alourdir l’histoire. Ici, ce n’est pas le cas. Je ne me plains pas du tout d’en apprendre autant sur la vie et sur les sentiments de Louis. C’est la meilleure manière de comprendre ses pensées et ses actes.
Pour parler des autres personnages, Lestat et Armand m’ont également beaucoup plus. Est-ce mon état de mortelle qui fait que je les trouve si attirants ? Peut-être…
Parcontre, je suis complètement insensible aux femmes dans ce roman. Claudia me laisse indifférente. Et si j’étais triste quand il lui arrivait quelque chose, c’est seulement parce que Louis, lui-même était triste.
Enfin bref, j’ai beaucoup aimé ce premier tome de la saga. J’ai aimé cet univers glauque, les voyages de nos protagonistes, l’amour et l’attirance entre eux. Mais j’avoue ne pas avoir trouvé ce tome très sensuel (ça y est, je vais me faire passer pour une obsédée).
J’ai quand même une petite appréhension pour les prochains tomes. Vais-je aimer avoir Lestat comme narrateur ? Rien n’est moins sur, je suis déjà tellement attachée à Louis !
So wait and see !
Auteur: Anne Rice
Titre: Entretien avec un vampire (VO: Interview with the vampire)
Edition: Pocket Terreur
Genre: Fantastique, Vampirique
Pages: 444
[…] Le sortilège de Babylone est un roman indépendant d’Anne Rice. Il ne fait pas partie d’une saga. C’est donc une brève plongée dans une Babylone historique et fantastique que nous propose cette fois l’écrivaine. J’ai été interloquée de voir qu’au tout début du récit, on voit Azriel expliquer sa vie à un personnage de notre époque car cela m’a beaucoup rappelé le commencement d’Entretien avec un vampire. […]