« Voici l’île des cascades et des montagnes, l’île des palmiers et des fleurs exotiques ! » s’écrie Jenny, quand, du bateau qui la conduit à la Dominique, paradis des Antilles, elle aperçoit la côte découpée à travers la brume.
Son père va épouser la mère de Max. Le jeune homme deviendra donc son frère par alliance. Et Jenny est ravie à cette perspective ! Elle aura enfin une famille, elle qui ayant perdu sa mère, en fut longtemps privée. Hélas… l’accueil de Max est glacial. Pourquoi manifeste-t-il une telle hostilité ?
Soooo… J’étais chez mes parents et je me suis dit que c’était l’occasion idéale de partir à la recherche d’un petit Harlequin pour participer aux Harlequinades Vintage organisée par Karine:). Je savais que la collection dont j’avais hérité datait des années 80 et rentrait donc pleinement dans le challenge mais j’ai voulu trouvé un des plus vieux et je suis tombée sur celui-ci écrit en 1970. En plus, il nous emmène en Dominique dans les Antilles et me permettait également d’avancer dans le challenge Globe-reader. Bref, je n’ai pas hésité longtemps et j’ai commencé direct cette petite romance.
Jenny, qui est donc l’héroïne de cette histoire est une jeune femme assez fougueuse. Sa rencontre avec celui qui est supposé devenir son frère par alliance est électrique. Il faut savoir que Max est une saleté de mâle dominateur qui ne supporte pas du tout qu’on lui désobéisse. Pour lui, vu qu’il loge sous son toit, il doit complètement régir son existence. Euuh ok… Vous êtes surs que c’est lui le prince charmant ? Non, parce que là c’est plutôt mal parti.
Les pages défilent… Max donne de plus en plus d’ordre et Jenny les enfreint systématiquement. Et puis hop, en un éclair, le comportement de Max change et il devient tout doux (enfin, il continue à diriger la vie de Jenny mais il le fait avec plus de tact en fait). Jenny se rend compte que Max a toujours raison alors elle décide de toujours suivre ses injonctions, pardon, ses « conseils ». Et voilà le happy end tant attendu arrive. Même si Max promet d’être plus conciliant, on sent bien que c’est Jenny qui a fait 95 % de l’effort pour s’approcher de lui.
Morale de l’histoire ? Ben, je suis un peu estomaquée ! On nous montre au début une femme indépendante et têtue qui sait très bien ce qu’elle veut pour finir par trouver une femme qui s’écrase devant un homme dominateur. Personnellement, cela ne me fait pas rêver du tout. Était-ce le cas des femmes des années 70 ou un message subliminal pour leur dire : tu vois, ça sert à rien de rêver d’aventures et d’indépendance, retourne à ta cuisine, femme !