J’ai eu la chance de découvrir ce premier roman d’Andre Vltchek qui sort vraiment de l’ordinaire. Plongez vite dans le quotidien d’un reporter !
Mon avis:
Point de non-retour nous plonge dans la vie de Karel, un reporter de guerre. La première moitié du roman nous raconte son quotidien. On se rend vite compte qu’Andre Vltchek veut faire sauter les clichés que l’on peut avoir sur certains endroits. Non, l’Indonésie n’est pas qu’un archipel d’îles paradisiaques, non Égypte n’est pas que le pays des pharaons. On navigue toujours entre deux eaux dans ce roman. On voit à la fois les merveilles de la planète mais aussi toute l’horreur qui se cache derrière.
L’histoire ne commence qu’à la moitié du roman. La première partie est plus une introduction ou une explication de la vie de Karel. Mais c’est justement dans ces éléments qu’on trouve des réponses à l’histoire qui se profile.
Il est agréable de lire une histoire où notre héros américain voit plus loin que le bout de son état. Les États-Unis ne sont qu’un pays parmi tant d’autres pour notre reporter même s’il réalise qu’il possède un grand pouvoir sur le monde entier.
Même si ce récit est une fiction, on sent qu’il y a beaucoup de vrai dedans. Le narrateur Karel semble très proche, voir décalqué de son auteur Andre Vltchek qui a aussi été reporter et qui vit dans plein d’endroits différents.
Le seul bémol pour moi est la simplicité avec laquelle Karel se rend sur les lieux. On ne le voit pas beaucoup travailler dans le récit et on se demande comment il fait pour se payer des billets d’avion pour l’autre bout du monde aussi fréquemment.
Ce livre regorge de réflexion sur notre monde moderne. Il pose des questions sur la violence, la guerre mais aussi les stratégies politiques, la souffrance du petit peuple qui subit ça. Le roman ne fait pas dans la dentelle quand il décrit les scènes de violence extrême dans les pays ravagés par la guerre.
Point de non-retour est donc une plongée dans la vie d’un reporter qui se pose des questions sur son métier et sur le monde qui l’entoure. C’est un roman très instructif et qui permet de mieux comprendre la politique internationale. Une chose est sûre, un tour du monde en 374 pages, ça ne se refuse pas.
« Ce livre a été chroniqué dans le cadre de la rentrée littéraire 2010 en partenariat avec Ulike. »
Je remercie d’ailleurs Ulike et les éditions Yago pour les chouettes autocollants, le marque-page et pour le petit paquet de dragibus. (Vous êtes jaloux,là, non ? )
Auteur: Andre Vltchek
Titre: Point de non-retour (VO: Point of no return)
Édition: Yago
Genre: Littérature générale, voyage, société
Pages: 374
Mouais… pourquoi pas? Mais pas tout de suite 😀
C’est sûr que ça ne peut pas plaire à tout le monde mais c’est très intéressant :).
oui c’est pour ça! Il faut que je me lance dans de l’inédit!
c’est vrai que ça a l’air intéressant. mais ce n’est pas trop « dur » comme récit ?
Il y a certaines scènes assez dures mais pour ma part, elles ne m’ont pas traumatisées.
La rentrée s’annoncant difficile, je vais plutôt pencher, dans la mesure du possible, pour des lectures plus légères
Je te comprends ;). J’espère que ta rentrée se passera tout de même assez bien !