On se réveille dans l’obscurité sans plus rien savoir. Où est-on, que se passe-t-il? L’espace d’un instant, on a tout oublié. On ignore si l’on est enfant ou adulte, homme ou femme, coupable ou innocent. Ces ténèbres sont-elles celles de la nuit ou d’un cachot ?
On sait seulement ceci, d’autant plus d’acuité que c’est le seul bagage : on est vivant. On ne l’a jamais tant été : on n’est que vivant. En quoi consiste la vie en cette fraction de seconde où l’on a le rare privilège de ne pas avoir d’identité ?
En ceci: la peur.
Pour ne plus souffrir, notre héros se fait « enlever » les sentiments. Il devient tueur à gage car le meurtre est le seul acte qui lui procure encore des émotions. Un homme pareil peut-il encore connaître l’amour ?
Un début prometteur, j’ai beaucoup aimé le fait que l’héros n’avait plus de sentiment ! On pourrait faire des livres et des livres sur ce thème ! Par contre la fin m’a laissé sur ma faim (très mauvais jeu de mot, je l’avoue !). 136 pages, c’est vraiment trop court pour finir cette histoire, enfin Nothomb en a fait des autres beaucoup mieux donc oublions celui-ci !
Titre: Journal d’hirondelle
Auteur: Amélie Nothomb
Edition: Albin Michel
Genre: Roman
Pages: 136