Avant tout, je tiens à remercier Livraddict et les éditions Atine Nenaud pour ce partenariat.
En apercevant ce livre, je me suis rappelée à quel point les récits de voyage me manquaient. C’est vrai que ça fait un bon bout de temps que je n’en ai pas lu. Avec ce livre, je m’attendais donc à voyager dans le continent qui me fascine le plus : L’Asie.
Et de ce point de vue là, ça a cloché tout de suite. Car l’auteur commence par Istanbul, la seule grande ville asiatique que je connaisse. Et je n’ai pas du tout retrouvé les sensations que j’avais eu lors de ma visite. Alors peut-être est-ce le changement d’époque (plus de 30 ans d’écart entre ce récit et mon voyage) ou bien si l’auteur et moi n’avons tout simplement pas retenu les mêmes choses. Par la suite, j’ai été déçue de voir que le voyage intérieur de l’auteur prenne plus de place que le voyage physique. Et enfin, l’Asie du Nord-Est (Japon, Corée, Chine) n’est pas du tout au coeur du récit alors que j’espérais vraiment terminer là-dessus. Le voyage reste pourtant intéressant vu que l’auteur suit la route des Indes et nous fait donc passer par les pays d’Asie Centrale qui sont encore quasiment inconnus pour les Européens comme moi.
Le style m’a totalement déboussolée. L’auteur parlant de lui selon plusieurs qualificatifs « Silhouette », « L’homme ». Utilisant parfois le « tu » ou le « il », il ne semble pas vouloir se décider. Et pourtant, je trouve qu’il aurait été tellement plus simple, agréable et immersif d’avoir affaire à un « je » auquel j’aurais pu facilement m’identifier.
En conclusion, ce livre est vraiment loin d’être mauvais mais ce fut pour moi une rencontre manquée tout simplement car j’avais un horizon d’attente assez précis qui n’a pas été comblé. Mais si vous êtes intéressés par la route des Indes ou par la spiritualité, ce livre saura peut-être vous séduire.
Auteur : Jean-Pierre Mahé
Titre : Silhouette ou les Miroirs de l’Asie
Edition : Atine Nenaud
Genre : Récit de voyage
Pages : 264
Attention, ce sont les éditions Atine Nenaud, pas Atine Renaud 🙂
Pour les récits de voyage, j’ai un peu l’impression que les auteurs cherchent parfois trop l’originalité. Peut-être qu’ils ont peur d’écrire quelque chose qui ressemble trop à un guide touristique ?
Ah merci Nath, j’ai toujours cru que c’était Renaud ! Oui, je pense effectivement que l’auteur a voulu se différencier. Dommage que je n’ai pas su être réceptive.
Tu as laissé Atine Renaud à la fin de l’article 😀
Signé : la police éditoriale 😛
Merci pour cette chronique! Il est vrai que l’ouvrage est déroutant, Jean-Pierre Mathé et moi sommes assez vite tombés d’accord pour le qualifier d’OVNI quand j’ai pris la décision de l’éditer.
Je comprends tout à fait que les voyageurs qui connaissent quelque peu l’Asie aient été déroutés par cette vision très personnelle et sans partage de cette Asie-là… L’exercice n’était pas facile, je l’imagine bien.
Excellent week-end, Iluze!
PS: Renaud/Nenaud n’est qu’une demi erreur, mademoiselle Renaud le prononçait ainsi lorsqu’elle avait deux ans… à quoi tient un nom d’enseigne 🙂