Depuis son atterrissage à l’aéroport de JFK à New York, un avion en provenance de Berlin ne répond plus à la tour de contrôle. Le spectacle qu’Ephraïm et son équipe d’épidémiologistes découvrent à bord a de quoi glacer le sang : tous les passagers sauf quatre, sont morts, en apparence paisiblement. Ont-ils été victimes d’un attentat au gaz ? D’une bactérie foudroyante ?
Plébiscitée par mon compagnon, la série « La lignée » me tentait depuis pas mal de temps. Beaucoup de blogueurs l’ont déjà soulignée mais cette saga est vraiment écrite sous forme cinématographique. Chaque scène est facile à imaginer et le rythme est vraiment haletant. Je suis ravie de bientôt pour découvrir cette histoire sous forme de série tv car jamais un roman ne m’a semblé autant taillé pour cela.
La tension apparaît immédiatement dans ce bouquin. On a d’abord cette grand-mère qui va raconter une vieille histoire flippante à son petit-fils puis on débarque à l’aéroport de New York où un phénomène étrange se passe. Un avion qui vient d’atterrir ne donne plus du tout signe de vie. Les lumières se sont éteintes, rien ne bouge dans l’habitacle et plus étrange encore, personne n’a essayé de téléphoner dans l’avion alors que cela fait bien un quart d’heure qu’il est cloué au sol. Et c’est là qu’on demande Eph -Ephraïm- à la rescousse.
Il y a donc toute une partie enquête où Eph et son équipe tente de découvrir ce qui s’est réellement passé dans cet avion. Il y a également des phases plus explicatives sur le changement des créatures. C’est d’ailleurs plutôt chouette d’être dans leur peau et puis des belles scènes d’action qui nous donnent la chair de poule. Bref, c’est bien dosé !
Le côté fantastique m’a aussi beaucoup plu. J’ai aimé qu’on découvre cela à l’époque moderne. On essaie de trouver des raisons scientifiques à leur état, d’expliquer leur comportement etc. Bref, analyser un phénomène paranormal avec des techniques modernes m’a paru très judicieux.
J’ai donc été agréablement surprise par ce roman et compte bien lire les 2 autres tomes qui forment cette trilogie. A lire en dégustant un bon paquet de pop corn donc ^^.
– Il était une fois un géant, dit la grand-mère d’Abraham Setrakian.
Les yeux du jeune Abraham brillèrent. Soudain, son bortsch lui parut plus appétissant ; en tout cas, il avait moins le goût d’ail. Abraham était un petit garçon pâle, maigrichon, maladif. Bien décidée à l’engraisser, sa grand-mère restait assise face à lui pendant qu’il mangeait sa soupe dans son bol en bois, mais elle le distrayait en racontant une histoire.